Ce matin, en prenant Genga, je l’ai trouvé presque comme la première fois !
Elle était aux aguets de tout et sursautait aux moindres bruits !! La seule différence, – mais si importante – elle ne s’enfuyait pas mais venait tout contre moi… je parle de respect car même si, à chaque instant, elle était prête à bondir dans mes bras, elle prenait garde à se mettre juste contre !
En fait il y avait beaucoup de vent, et glacial en plus !! Du coup j’ai fais beaucoup de mener tête basse, pour la « déstresser », j’ai abandonné l’idée de la bâche, et nous avons travaillé, une fois calme, les déplacements et l’incurvation sur le cercle. Ensuite j’ai pu la monter. Mais là encore, au début, elle voulait aller toujours plus vite… Puis nous avons pu travailler, de même que le sol, déplacements et incurvation sur un cercle. L’incurvation elle y arrive beaucoup mieux que Ténébra, il faut vraiment que je sois légère dans ma demande ! J’ai ris aussi avec ses pieds ! Elle avait le nez continuellement contre moi, et par moment elle allait sentir son sabot !
Je lui montre le cure pied, la boite de graissage puis me baisse pour les lui faire, elle n’en perdait pas une miette… Bon plus difficile de poser son nez sur mon dos quand je fais ses postérieurs ! Mais sa tête était bien vers moi…
Pendant le pansage, elle a eu quelques sursauts, un volet qui a claqué très fort, une branche qui a du tomber par le vent … elle se réfugiait vraiment contre moi et ce qui était drôle c’est qu’elle mettait de suite son nez dans mon cou. Il n’y a vraiment qu’après le travail au sol qu’elle a commencé à se calmer et complètement après le travail monté.
Quand je lui ai enlevé le licol elle n’est pas partie et n’a plus sursauté aux bruits du vent !