Questions

Questions

Envahie de doutes 
La (les) cicatrice(s) qui s’ouvre(nt)  

Terrassée par des peurs
Toujours cacher ses pleurs

Des questions plein la tête
Sur tout et rien, si bêtes

Ne rien pouvoir dire
Laisser faire l’avenir

A la fois loin et attentionné
Quelles sont ces réelles pensées

Ses gestes de tendresse disparaissant
Parce qu’il faut avoir vingt ans

Tous ces petits mots oubliés
Ou que nous n’osons plus donner

Laisser de côté les dires
Retrouver les rires

Ne plus penser à rien
Pour se retrouver enfin

Vieillir à ses côtés
Et continuer de s’aimer

Suite clinique

Après une nuit moyenne mais sans douleurs excessives, le petit déj arrive vers 8h00. J’échange mon pain (qui est interdit par la gastroplastie) par les biscottes. En effet étant dans une clinique et non à l’hôpital Pompidou, ils ne font pas les repas fractionnés pour les anneautés ; je prendrais donc vite le réflexe de garder le fromage du déjeuner ou dîner pour le lendemain matin.

Visite du chirurgien qui m’explique ce qu’il a fait et aussi me fait, très gentiment bien sur, un reproche ! J’ai le pied droit qui, une fois allongée, part vers l’extérieur, ce qui l’a perturbé pour ses « dessins »…

Plus tard je lirais dans le contre rendu opératoire : « à noter une rotation externe de hanche droite importante, faisant changer le dessin habituel en sous fessier. »

Quand je dis que je n’ai rien de normal  

A remarquer que c’est de ce côté que la cicatrice s’ouvrira.

Dès le pansement l’infermière s’inquiète un peu du trou, se demande si une agrafe n’aurait pas sautée ; pas d’inquiétude néanmoins du chirurgien.

On enlèvera la perf dans l’aprèm.

Ah oui autre chose quand même… obligatoire …. Une allergie !

Ou bien en effet je n’ai fais qu’une allergie dû aux effets secondaire de l’accupan (anti douleur ajouté dans la perf), ou bien j’en suis allergique tout court, en plus bien sur des allergies aux pansements, colle du bloc… En tout cas dès le matin plus d’anti douleur en perf….

Dans l’aprèm également, une fois que mon mari arrive avec la gaine, on me change le pansement du ventre et on enlève les deux rodons…

Le résultat pour le ventre est vraiment très impressionnant ! et agréable… surtout par rapport aux cuisses.

Le chir repasse le soir et me demande ce que j’en pense. Je m’extasie devant le ventre mais boude les cuisses.

Il m’explique de nouveau pour la réouverture (fréquente dans cette opération) de la cicatrice et les gonflements dus aux œdèmes, qui ne disparaîtront que dans 4/5 semaines….

Après vérification de non fièvre et non phlébite je pourrais sortir le samedi midi.

L’infermière a fait venir sa chef pour le trou car elle était quand même inquiète.

Jusqu’à mercredi, mon mari m’aidera dans les soins et surveillera ce trou.

Mercredi matin je regarde enfin la profondeur de ce trou, et l’aprèm je pars pour me faire retirer les agrafes. Je marche toujours très lentement et pliée .

Mercredi soir, après la douche je re regarde et prends peur ! Il s’est agrandit de pas mal ! J’appelle et mon médecin traitant et le service d’urgence du chir. Le premier passera vers 20h30, le deuxième, je l’aurais au téléphone 15mns avant.

Personne n’est vraiment inquiet car il est propre, pas d’infection, mais j’ai enfin une ordonnance pour faire mes soins. Mon mari ne se sentait vraiment plus de le faire,  et pour moi l’endroit n’est pas bien accessible.

J’avance néanmoins mon rendez-vous (de nouveau avec le chir) du samedi au vendredi.

Vendredi, le chir me rassure « encore » et enlève 5 agrafes oubliées.

En attendant les nuits sont terribles, je vais jusqu’à rêver de décapitation ou démembrages ! Egalement il est facile d’imaginer que toutes les cicatrices se rouvrent complètement !

Depuis vendredi jusqu’à hier j’ai droit à 2 douches par jour et deux soins.

L’infermière, Florence, est adorable et apprécie les changements positifs de toutes les cicatrices (et aussi des marques d’allergies sur ma peau).

Hier, j’ai revu le chir (ouf la cicatrice ne s’est pas rouverte vers le haut, juste toute la sous fesse), il est satisfait du résultat et me rassure encore  ; puis me fait une ordonnance avec diantalgique (la douleur est plus « expressive » maintenant) et me donne le nom de son confrère à contacter si soucis (il part en vacances le 20). Il pense qu’il faudra 1 mois pour bien cicatriser.

J’ai quand même un œdème au ventre qui :

1/ disparaîtra en se résorbant grâce à la gaine (je l’espère vivement !)

2/ un petit bout de la cicatrice se rouvre et ça s’écoule par là (ben là plus possible, car le seul endroit qui s’est rouvert ce n’était que superficiel et rien n’a coulé  )

3/ ben on rouvre un peu….  (ça me fera moins mal que la cuisse..Mais bon…)

Pas dit que je puisse reprendre l’équitation en septembre grrrr ! ^^

Voilà pour le moment…

Un petit retour

Après une semaine sans même venir s’asseoir devant le pc (remarque faut voir mon installation là ^^), me revoilà en presque pleine forme…

Je suis donc rentrée en clinique (préparez-vous ça va être long…) mercredi 6 juillet, vers 17h00. L’aide soignante vient me chercher dans le hall pour m’accompagner jusque ma chambre. « Je vous laisse visiter. » dit-elle très gentiment. Puis elle m’explique ce qui se passera ce soir et le lendemain matin, notamment le labo qui passera me faire une prise de sang et le cardiologue pour un petit exam.

Repas normal (plutôt bien même) servi vers 18h30, plus le droit de boire ni manger à partir de 24h00.

Le chirurgien passe aussi pour tout réexpliquer, reprendre des photos de face, profil et derrière.

On ne sait pas me dire si je passe vers 9h00 ou 11h00.

Jeudi matin donc, on vient me donner un « calmant vers 8h00 puis descente sur le brancard vers 8h45. Puis c’est la pose de la perf, après une petite attente en salle de réveil -oui oui, je dis bien réveil avant l’opération   –vers 10h00.

Je remonterais dans la chambre vers 14h30. Après un passage, bien une en salle de réveil.

Là encore, on me proposera de la morphine mais je n’en prendrais pas.

Paraît que je suis dure à la douleur et je vais finir par le croire…

Contrairement à toute opération où on touche aux organes, vers 16h00 j’aurais le droit de boire et le soir (hum! 18h30^^) j’aurais le plateau repas complet ! Une soupe, un plat chaud, un yaourt aux fruits et un clafoutis! (j’avais dis que les repas étaient copieux..)

Le souci c’est qu’une fois qu’on m’assoit, je ne me sens pas très bien. Pourtant je n’étais pas complètement couchée non plus… (A ce jour toujours pas à plat dans le lit…)

Je mange une cuillère de soupe et paf ! Je me sens envahie de chaleur   et d’une envie de vomir !

On ouvre la fenêtre et, surtout, je rabaisse le lit.

J’attendrais encore 15 mns et en restant plus allongée qu’assise, je mange la soupe et le yaourt, je garde le clafoutis pour plus tard   .

Jeudi je suis à la fois bien réveillée (mon mari en est surprit ^^) mais dans les choux en même temps…. En fait je suis plutôt bien mais je me souviendrais de peu de chose le lendemain .

La suite demain…..

Un gros PS quand même : J’ai retrouvé les clefs de la voiture … MAIS…ils avaient changé les serrures sans nous avertir, les clefs n’étant pas refaisables……..

La voiture…On croyait en avoir fini …

On pouvait toujours croire n’est ce pas?

  Le garage de Bois d’Arcy était d’accord pour nous commander les clefs et le dépanneur était CENSÉ garder la voiture, et GRATUITEMENT (contrairement à ce qu’il prétendait : 13 euros par jour !!)…  

Bizarrement je reçois un appel vers 15h00.

Devinez ! La voiture a atterrit au Ulysse !!!  

La brave dame (cette fois sont vraiment sympa cool !) me propose en effet de commander les clefs et ce par téléphone et papiers envoyés par fax (ce que tous refusaient !!!)…

Mais Bois d’Arcy le fait il ?? Suite quand mon mari rentre ^^    

Sinon tellement dégoûtée que je songe à poser un congé pour élever des enfants de moins de 7 ans ! Tu vois Liloute y a des « moyens » de ne plus travailler .   Sérieux je n’ai jamais vu des personnes d’aussi mauvaise foi!

Pourtant j’ai commencé à travailler dans la restauration, milieu quand même difficile et pas forcément de bonne foi , et bien jamais je n’ai eu de problèmes comme ça…

Alors travailler pour à peine 300 euros (déductions faites , ben oui quand même !) en me tapant plus d’une heure de route le matin, et ce dans une ambiance pourri  -en plus va y avoir des travaux dès …maintenant en fait !- et bien je dis NON…  

Donc on va refaire les calculs… Sachant qu’en plus du côté financier, je reviens minée ou énervée (voir les deux ) tous les jours….

Close Bitnami banner
Bitnami