Depuis le 31 août, où mon chirurgien me prévient d’un gros risque de paralysie de la jambe droite, si je n’opère pas rapidement, je ne fais que des cauchemars… On me disait « quand tu auras fixé la date, ce sera plus simple à accepter ». Pas du tout, rien n’y fait…je ne veux pas, je ne suis pas prête…
La douleur n’est rien par rapport au genou, je la gère sans souci. De plus, elle n’est pas qu’en bas à droite, alors une fois opérée, les autres que deviendront elles ??
Non, rien n’y fait… chaque nuit, je me vois morte ou paralysée… Pourtant le risque est vraiment minime… chaque matin je me lève en me disant, « c’est bon, ça tient…alors pourquoi ne pas attendre ? »
Derrière mon sourire, ma force de vivre, ne rien montrer, ne rien dire, chaque instant où je suis seule, je pourrais pleurer et crier.
C’est con, mais le genou, ça ne fait qu’un an, et ce n’est pas fini. Et encore une fois, je n’ai pas assez mal pour être opérée. Hier, quand j’ai montré l’IRM au kiné, il a parlé direct de la L4 ; j’ai juste répondu : oui mais je ne vois toujours pas l’urgence d’opérer.
Alors, quand je passe des journées comme l’Equifeel et mes séances de travail avec Chloé, les dimanches de sortie avec Thierry, j’en profite à fond, je ne pense plus à rien d’autre. Comme cet après-midi, merci Chloé, pour ton attention, ton écoute… et de m’avoir « obligée » à monter malgré le temps ! Quelle séance ! Dipti a tellement progressé avec ce travail régulier, que j’ai enfin réussi à mettre en place !
J’appréhende ces 6 mois où je vais être sans monter ; j’espère au moins pouvoir longer ou faire les longues rênes… J’avais retrouvé un rythme, une envie et une force de travail….Le pire c’est de savoir que, pendant probablement 1 mois, je ne pourrais peut être même pas aller les voir… (Le chirurgien m’a dit 2 mois pour la voiture, conduire je suppose ; on verra si je peux être au moins passagère, allongée). Mais au moins, cette fois, elles ne resteront pas sans rien faire, Chloé continuera de les bosser 1 heure par semaine. Cette semaine, je venais directement en tenue mais, d’un coup, une grande fatigue, des questions et je ne faisais rien… Et puis, parfois, je me motivais suffisamment et j’étais contente de notre séance.
C’est vraiment un ascenseur…dans la même journée je peux pleurer et me dire que je vais attendre, et plus tard réussir à me résonner et à retrouver la force de continuer.
Et puis, aujourd’hui, j’apprends le décès d’une copine, des suites d’un cancer. Alors, franchement, cette opération… de quoi je me plains !!
Je ne sais pas ce qui se passera après , ni même d’ici demain^^, mais aujourd’hui… je MONTE et remonte !
Ce matin 45 minutes avec Dipti en carrière, (plus la détente), pour travailler sur les assouplissements et la réactivité aux demandes (qu’elle avait plus que bien, en longe jeudi soir : cavalitti, qu’elle a toujours tendance à d’abord vouloir sauter et une croix, et un peu de liberté ; même travail avec Ténébra). J’ai commencé par la longer, à peu près 15 mn ; j’ai l’impression de mettre bien moins « battue », une fois en selle ! A retenter… J’ai eu un demi-huit pratiquement parfait, cercle main droite ; à gauche, comme le plus souvent en ce moment, ça été beaucoup plus long et tenu moins longtemps. Dipti était plus réactive, nous avons même galopé un peu aux deux mains. Ce qui est drôle, c’est qu’elle partait direct sur un cercle, comme quand elle est longée !
Pique-nique au pré, Café chez Judith et Thierry, puis nous partons chercher les juments, Ténébra pour moi ^^ !
Cette fois, je retente la nouvelle selle et ça l’a fait !! Elle était, également mieux dans ses pieds ! Je ne sais pourquoi, dans son petit galop, je me suis assise (en extérieur, on galope très souvent en équilibre) et là….surprise ! J’étais assise dans ma selle, sans décoller, et avec une facilité pour suivre le mouvement ! Cela faisait un sacré bout de temps que je ne l’avais plus aussi bien ressenti ! Une belle petite sortie ou, nous devons faire demi-tour à cause d’un arbre trop penché (le premier, j’étais descendue, mais là, Ténébra ne passait pas le garrot ! Trop gentille encore une fois cette jument, je lui demande d’avancer tout doucement pour essayer. Il fallait être le plus à gauche possible pour le tronc, sauf que trop à gauche le terrain remontait… Deux fois elle baisse la tête, avance lentement et s’arrête et recule dès ma demande ! Je l’adore ! C’est vraiment dans ces moments délicats, où nous pouvons parler de confiance !
Ce qui est drôle, ce sont leurs réactions quand nous rentrons ! Ténébra chasse tout le monde qui oserait s’approcher de Dipti, ça dure moins longtemps qu’avant quand même^^ ; et Dipti, elle, elle fait l’entier, quand je ramène Ténébra ! Vidéos : https://youtube.com/playlist?list=PLCsshbBiGti_LX2vzK9AjVcqKcteN5Zwq)
12.73 km (A faire avec Dipti !) 5,9 km/h Vitesse moyenne ; 5,9 km/h Vitesse moyenne en déplacement ; 22,5 km/h Vitesse max
Elixir m’a suivie, intriguée par mon porte selle roulant(pas vraiment pratique en fait… ☹ )
Avant-hier, nous avons eu un superbe arc-en-ciel et ce matin, je suis partie sous la brume !
Vivement dimanche prochain, c’est Equifeel pour Dipti !
Arrivée au pré à 7h45, je vais poser mes affaires dans la roulotte, et sortir celles de Ténébra. D’un coup, j’entends Panek appeler, je le questionne. Il regarde vers le haut et recommence à hennir. Je regarde dans la direction indiquée et là, j’écarquille les yeux ! Les juments ne sont pas au bon endroit !! Mais surtout, ce haut du pré n’est pas complètement clôturé et donne sur la route…. Quand elles me voient arriver, j’ai la chance de les voir galoper vers moi et vers un endroit précis et m’attendent ! Le temps d’arriver tout en haut de la côte, j’ai le temps de me faire du souci, et de leur demander de ne pas bouger ! Je regarde tout le long, aucun passage ! Mais, en effet, là où elles sont en attente, le grillage est abaissé et les fils au sol. Sauf que c’est quand même fermé ! Je suis donc obligée d’appuyer sur le grillage et de tenter de les faire sauter…hum… toutes les deux ont, fortement, toucher d’un postérieur, mais aucune blessure ! Tous les chevaux étaient devant à attendre qu’elles reviennent ! Je récupère Ténébra, la met à l’attache et fini de sortir les affaires.
Les filles arrivent également et vont chercher leurs chevaux. Nous avons même du café^^.
Nous partons presqu’à l’heure souhaitée, par Chloé. Cette matinée sera de la plaine, et pas mal de forêt. Nous verrons également un chêne de plus de 100 ans, un polissoir (il y en a 2) d’Abondant : vestiges du néolithique (il y a 5000 ans), qui était employé pour « polir » les outils en pierre des hommes de cette époque.
Pour le pique-nique du midi, apporté par Judith et les filles (merci pour la supère intendance et les repas !), nous nous arrêtons pas loin du château de Sorel, qui n’est plus visitable mais sert pour les mariages et séminaires. Nous restons assez longtemps pour desseller (j’ai tout de même pas mal hésiter).
Nous repartons à pieds, direction un bain de pied !
Passage sur le premier pont, il y a des plots à contourner à chaque bout. Ensuite tout le monde montera, pour ma part , grâce à ma longe de 7m, je peux l’emmener dans l’eau sans la monter, je reste sur le pont.
Le chemin du retour, un peu moins long, se fera beaucoup en forêt, (mais avec aussi de la plaine !), et nous passerons devant le pavillon de chasse. Un peu d’histoire (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavillon_du_Carr%C3%A9)
Dès le XVIIIe siècle, la forêt de Dreux est aménagée pour la chasse à tir, avec de larges allées perpendiculaires, et la chasse à courre, avec des carrefours en étoile. Louis-Charles de Bourbon hérite du comté de Dreux en 1755 et fait construire le pavillon l’année suivante, sur l’emplacement de la Croix du Carré, qui, déplacée deux kilomètres au sud, donne alors son nom à celui-ci. Ayant obtenu, en 1762, la pleine propriété de la forêt, le prince la conserve néanmoins jusqu’à son décès survenu en 1775, où elle revient alors, comme l’ensemble de ses biens, à son neveu, Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre. Le duc s’éteint en 1793, et le domaine, devenu entre-temps, bien national pendant la Révolution, se voit ensuite restitué à Marie-Adélaïde de Bourbon, sa fille et seule héritière. Il passe ensuite à la famille d’Orléans, par le mariage de celle-ci avec Louis-Philippe d’Orléans, tous deux parents du futur Louis-Philippe Ier. En 1852, le domaine se voit incorporé au domaine public puis rendu à la famille d’Orléans une vingtaine d’années plus tard, puis finalement vendu par celle-ci à l’État en 1917, qui en confie la gestion à l’ONF, deux ans plus tard. L’édifice sert alors, depuis la Première Guerre mondiale, de dépôt de bois et de charbon. Bien classé, il est rénové en 1972 et en 1980. Le pavillon est aujourd’hui encore, la propriété de l’État via l’ONF qui en gère l’entretien, accompagné de l’association des Amis de la Forêt de Dreux, qui en gère, quant à elle, les rares visites.
Nous finissons un peu à pied, pansage des chevaux et installations des tentes / couchages et repas. J’ai la supère chance de pouvoir dormir sur un vrai matelas, dans la roulotte. J’y ai fais le ménage, le mercredi.
Ce sera une plancha, et, si pour la sortie nuit nous n’avions pu le faire, cette fois les chamallows ont grillés (dans un brasero posé dans la carrière).
26.11 km 5,4 km/h Vitesse moyenne 5,5 km/h Vitesse moyenne en déplacement 12,6 km/h Vitesse max
Dimanche 28 août : Sud de la forêt
Réveillée depuis 6h00 du matin, des chiens ont fortement aboyés, le matelas est plutôt bien… 7hh30 c’est le réveil officiel. Je suis déjà habillée et nous préparons le petit déjeuné. Nous allons chercher nos chevaux et comme hier, nous partons à l’heure. Il y a plus de km et…. de dénivelés… aujourd’hui ! Je pars à pied, seule, comme le plus souvent (mais, au moins, Chloé fait descendre avant d’arriver 😊)
Nous avons, en effet, très vite des dénivelés…le matin, ce sont surtout des descentes. Nous aurions nous douter des côtes qui nous attendraient, pour le retour !! Chloé nous avait juste dit : « il y aura des dénivelés… ». Villages, plaines et forêt, un petit château, et…le viaduc !
De nouveau un peu d’histoire : L’aqueduc de l’Avre est l’un des ouvrages qui alimente la ville de Paris en eau potable. Inauguré en 1893, il achemine 80 millions de litres (sur un total de 680 millions de litres) par jour depuis le Drouais en Eure-et-Loir1. L’aqueduc de l’Avre fait partie du système complexe d’approvisionnement en eau potable de la capitale. Celui-ci comprend des sources et puits profonds répartis dans un rayon de 175 kilomètres autour de Paris d’une part, et des usines de traitement d’eau de rivière d’autre part. Il est géré par la société Eau de Paris, anciennement appelée SAGEP, Société anonyme de gestion des eaux de Paris. L’acheminement de l’eau se fait par simple gravité : l’altitude des sources dans la région de l’Avre est supérieure de 40 m au niveau du réservoir de Saint-Cloud, leur point d’arrivée. Plusieurs sources sont captées dans la région de Dreux, dans le bassin d’alimentation de l’Avre.
Ce midi nous nous arrêterons dans un joli parc, devant l’église Saint Pierre à Montreuil. Il y a la rivière pour l’eau des chevaux, de quoi brouter et se reposer !
Et pour nous, un joli coin pour manger ! Il y a même un pommier, les chevaux sont ravis ! Thierry fera sa petite sieste habituelle.
Chloé nous rappelle que nous allons débuter par une belle côte… Elle décide également que nous la ferons à pied, pour économiser nos chevaux. Ce qui me rassure, car cette fois je ne serais pas la seule ! Le matin, je me suis retrouvée à pied, parce que je n’ai pas vu assez vite le détour que je pouvais faire faire à Ténébra, pour éviter un arbre couché au milieu du chemin. Pas grave, je grimpe dans ce chemin étroit avec Ténébra qui me suit en liberté ! Je marche même plus vite qu’elle ^^ Mais, elle accélère dès que je l’appelle. En effet, la côte est vraiment harde ! Mais avec Dipti, j’avais trouvé un moyen de m’aider^^…et ça fonctionne aussi pour Ténébra ! Je tiens dans la même main la longe et…sa queue ! Elle a compris quand je lui demande de s’arrêter ou quand c’est pour m’aider ! La pente je la monte sans être complètement essoufflée !
Nous restons encore dans la forêt, ce qui nous arrange pour la chaleur (même s’il ne fait pas 30 degrés), et ferons un arrêt devant la Croix carrée, avant de reprendre la route du retour ! Les chevaux le savent, et malgré les dénivelés suivants (moins forts que le premier), ils ont accéléré leur pas ! Ils se rouleront avec plaisir une fois dans leurs prés respectifs, pendant que nous rassemblerons nos affaires, et boirons un dernier jus ensembles, avant de rentrer chez nous ! Quand j’ai ramené Ténébra, Dipti a fait « son entier », mais très vite m’a détourné la tête !! avant de revenir me voir ! (vidéo)
5,6 km/h Vitesse moyenne 5,6 km/h Vitesse moyenne en déplacement 14,8 km/h Vitesse max Et 30,82 km