Il était une fois…un doigt

2018, lors d’une sortie en bord de mer, à cheval, je me casse l’annulaire.
Forcément, c’est un dimanche et nous sommes…au bord de mer !
Malgré la présence de certaines personnes, je n’ai pas d’aide pour remonter les juments dans le camion, et je dois également conduire…

Le lundi, le doigt est à peine bleu, mais la douleur intense, je vais quand même faire une radio, qui confirmera la fracture.

9 jours après et un jour avant la radio de contrôle, je répare la clôture et mon doigt rip… Là, le lendemain, c’est bleu et gonflé… ça s’est fracturé plus haut (j’ai un z ds le doigt^^).
Une fois « rétabli », je revois l’orthopédiste car il est de travers..et je ne le plie pas entièrement.. Il m’annonce qu’il faut le casser de nouveau, pour le remettre droit… Ben non !

2023, comme je suis déjà en arrêt, je revois un spécialiste de la main, pour les carpiens et ce doigt. Il me dit la même chose mais autrement et j’accepte. Mon doigt devenait gênant et parfois douloureux.

03 janvier, hop on opère, anesthésie locale. Ma première inquiétude est au moment de devoir plier le doigt, et de voir la tête du chirurgien… Il m’enlève le champ opératoire en me disant : « peut-être qu’en le voyant, vous y arriverez »
Même pas… Il me prescrit les soins et la kiné.

Mais ce doigt refuse catégoriquement de se plier en actif, on parvient en passif. Les kiné / ergo tentent l’effet miroir sur écran… toujours rien.
De mon côté, j’ai des fourmillements incessants et augmentant, avec douleur…
Je fini par envoyer un mail, le vendredi, en expliquant ceci. Réponse immédiate, rdv lundi 29 janvier.

Lundi 29 : il me fait une échographie et là… Tendon fléchisseur coincé.
Opération pour mercredi, il doit même ajouter un bloc à 7h00 du matin !

Mercredi 31 janvier, anesthésie toujours locale, il ouvre et « oh putain ! »
Heuuuu
En fait le tendon fléchisseur est rompu et …très rétracté ! Le nerf radial est, quant à lui, coincé dans fibroses.
Là, cette fois, après l’opération je plie… Orthèse pendant un mois, jour et nuit. Sachant que le supra épineux n’a pas cicatrisé, il ne veut pas prendre de risque… Je ne dois, en aucun cas, avoir, en même temps, le doigt droit (hahaha…) et le poignet en arrière. Position que l’on peut prendre, en voulant rattraper un objet, par exemple.

15 jours après, les fils résorbables ne se sont pas résorbés, l’infirmière les retire.
Mais deux gros hématomes m’empêchent, toujours, de bouger le doigt, dans un sens comme dans l’autre.
Cette fois, il n’est pas en position tendu mais légèrement courbé. Par contre, je ne peux, même pas le mettre droit…

Aujourd’hui, le 17 février, un endroit de la cicatrice suinte un peu, deux autres sont légèrement ouvert… Je ne bouge toujours pas le doigt, et si quelque chose le touche quelques secondes, cela provoque des fourmillements intenses…
L’ergothérapeute est un peu inquiète, pour deux choses :
– elle ne le trouve pas dans le bon axe (il me semblait aussi très écarté du majeur)
– la raideur entre la base et la phalange

Je le revois le 26, alors affaire à suivre.

PS : la dernière photo, c’est pour montrer la grosseur de l’hématome, et où on peut voir le doigt qui ne se met pas droit au niveau de l’articulation…)

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