Enfin ce jour tant attendu est arrivé ! Je me lève des 6h35, je veux être partie à 7h15, je partirais à 7h00 😀
Je prends avec moi juste ma caisse de petit matériel et mes guêtres, je ne sais pas si le travail est au sol ou à cheval l’après-midi. Je me mets en jean et mes bottines de monte. Faudra être à l’aise, de cela je n’en doute pas.
Je prépare mon cahier pour prendre les notes, toutes mes questions et le plan. Seulement voilà, quand je pose la caisse dans le coffre de la voiture je garde le cahier avec moi ; je rentre un moment prendre mon manteau et là… cata… je pose sans faire attention le cahier sur la table, où il restera !
Jusqu’à Rambouillet pas de soucis je connais, c’est après que ça se gâte… Déjà je savais qu’il y avait trois directions à prendre, Clairefontaine, Rochefort et Bonnelles. Seulement dans Rambouillet, pas de panneau de ces villes, je finis par découvrir sur un mur de maison, un tout petit panneau avec Rochefort ! Puis au carrefour d’après de nouveau plus rien… et pas de plan… Je prends au hasard une route qui me mène loin et pas dans la bonne direction et horreur… cette route est style autoroute !! Une fois dessus impossible d’en sortir ! Une fois mon demi-tour réussi j’appelle mon mari (à son grand désespoir car le pauvre je le réveille, il n’est que 8h !). Il me dit de prendre Dourdan.. Hum hum… Une fois raccroché je m’aperçois qu’il n’y a pas de Dourdan… Je file, à la boulangerie, demander. Rochefort ? Laissez-moi réfléchir… ah non je ne connais pas… Clairefontaine ? Ah oui ça c’est simple !
En effet quand on prend d’abord Chevreuse, on trouve Clairefontaine… Ensuite Rochefort était indiqué mais rien pour le haras de la Cense !! Dans Rochefort aucune indication ! Je n ‘en suis pas revenue ! Et là je me souvenais de prendre Bonnelles, j’ai demandé à un cycliste après lui avoir laissé finir de monter la petite côte, il savait heureusement !
Enfin me voilà arrivée mais… et bien ce n’est pas encore gagné !
Aucune indication pour le lieu de rendez-vous pour cette journée ! Je roule, je demande à un monsieur (fort aimable) qui descend même de son tracteur (et moi de la voiture ^^) s’il est au courant. Il m’indique l’accueil et le restaurant. Re hum hum… l’accueil est fermé ! Par contre au restaurant, de nouveau une personne très gentil nous accueille, la jeune femme (arrivée elle depuis 1 quart d’heure) m’a rejoint et nous prenons un café, puis Philippe arrive.
Le café n’est même pas offert ! Tout comme le repas du midi qui est à prix réduit mais payant… Pourtant la journée coûte quand même 90 euros !
Notre formatrice arrive, Emilie et nous pouvons commencer. Apparemment nous devions être 6 mais nous resterons à 3.
Là questions réponses, échange et apprentissage, nous ne sommes pas là qu’à écouter mais nous participons vraiment. Philippe a son galop 4 n’habite pas très loin de la Cense, n’a pas de cheval et monte comme moi en club mais qu’une heure par semaine ; Nathalie est propriétaire d’une jument arabe boulonnais croisé avec un quater, élevé au biberon mais aux côté de sa mère (qui n’avait juste pas assez de lait), elle l’a eu à 1 an et demi et a fait son débourrage et éducation.. Elle monte depuis l’âge de 7 ans et en a 27, sans jamais avoir arrêté !
Après les questions réponses notre formatrice va nous montrer en pratique ce que nous ferons l’après midi, et ce qui est possible de faire en utilisant cette méthode éthologique. Sur vidéo c’est très impressionnant mais là devant soi même si ce ne sont que de petits exercices, cela est encore plus impressionnant !
Nous allons ensuite mangés, pas très équilibré mais vraiment bon !
Puis à nous de mettre en pratique ! Par exemple ici il fallait la faire tourner en déplaçant les épaules, puis la faire reculer jusqu’au bout de longe.
notre formatrice
Un cheval est claustrophobe, et là l’exercice consistait à le faire d’abord passer entre soi et le par boot et ensuite entre deux plots et l’arrêter de suite derrière. Ceci après avoir travailler le démarrage en cercle et l’arrêt bien sur ! Ce qui est aussi impressionnant c’est pour reconnecter son cheval ! Regarder fermement vers le postérieur, et le faire bouger en fait jusqu’à ce que le cheval pointe ses deux yeux sur vous et là, stop, il est en arrêt et connecté. Le timing est hyper important et en même temps c’est le truc le plus difficile à acquérir !
Là travail en cercle, la main droite indique la direction, la main gauche et stick pour faire avancer ; sans toucher avec ! Il suffit juste de le mettre après le passage de sangle, y comprit pour accélérer son allure.
Avouez que j’avais le plus beau (enfin belle) avec ses supers yeux bleus ! Ensuite une fois le travail fini nous les rentrons et un peu de foin pour les faire patienter jusqu’au soir… Puis nous retournons dans la salle vidéo pour de nouveau un peu de questions réponses et regarder une vidéo qui montre jusqu’où on peut aller avec cette méthode. Il ya quand même des choses impressionnantes ! Petit questionnaire d’avis à remplir et une grand envi de revenir là-bas ! Je n’ai plus qu’à m’inscrire pour les stages et voir financièrement car c’est vraiment pas donné… mais utile et intéressant !
La plus belle Arizona