Avoir de la patience…en réalité, c’est difficile !

Surtout lorsque l’on a la tête pleine de projets ! C’est vrai j’ai l’impression d’être bloquée…

Pour tout, faut que j’attende : la Cense, la demi-pension, le cheval, l’attelage, passer les galops (enfin là, à l’attente, s’ajoute l’angoisse !) … et ensuite le grand projet … Ma première hâte est de pouvoir monter plus souvent mais aussi prendre en charge un cheval, même s’il n’est pas à moi !

Ce matin, quand je suis arrivée, Christine allait rentrer un groupe de shetland je vais vers elle en lui disant : « Un coup de main ? » Elle était souriante aujourd’hui ! Après le dernier groupe de shetlands, nous avons sortis en liberté Plume et Odyssée, puis Nikita avec Enka ; ensuite elle avait un cours (1 vendredi sur 2) avec les handicapés. Pendant ce temps, j’ai mis en liberté Héros avec Louna dans le petit manège. Ces deux là, à tour de rôle, s’arrêtaient dans un coin et faisaient mine de partir dans l’autre sens ! Puis j’ai longé Geai et Ketchup ! J’adore ce poney ^^ mais quel trouillard ! Déjà fallait y aller mollo dans son box, puis une fois rassuré je lui mets son filet ! Il est quand même adorable, il se laisse faire même si on le sent sur la défensive ! Dans le manège, il tressaute aux différents bruits… Mais il obéit très bien à la voix ! Christine m’a demandé de lui faire beaucoup de transition et qu’il devait, lui, vraiment obéir à la voix. Trot/galop/trot, aucun soucis, mais quand je veux qu’il passe au pas…. Il n’a fini par le faire que sur la deuxième main ! En plus, si j’insistais, il était comme paniqué et finissait par s’arrêter ! J’essayais de le faire repartir au pas mais il reprenait le trot, trop vite… Mais bon il a fini par le faire, n’est ce pas là le plus important ? Après tout j’ai pris mon temps.

Ensuite il ne voulait pas re rentré au box, ou se trouve Enka également ! J’ai du y aller en plusieurs fois ! Et puis faire avancer le cheval par son moteur (le derrière !) oki ! Mais je n’ai pas les bras assez longs pour en même temps le diriger vers son box ! En plus qui est à côté de la sellerie grande ouverte ! Je suis restée calme, je l’ai calmé, puis en douceur une main vers sa croupe, l’autre vers sa tête, je le fais avancer pas à pas. A chaque pas, un petit grattage, arrêt et redémarrage (regrattage au démarrage, jamais à l’arrêt complet).

Ensuite Joëlle est venue longer L’Or, et là on a pas mal rit ! Rosine a pas arrêter de la charrier mais Joëlle s’est un peu fâchée quand même ! Mais c’est vrai que L’Or est un peu chipie, et Joëlle se laisse avoir ! Rosine n’arrêtait pas de lui dire aussi : « Joëlle c’est toi qui longe ton cheval, pas ton cheval qui te longe ! » Elle a changé 3 fois l’enrênement, puis a fini par me faire prendre Mulligan, qu’elle montait, après l’avoir longé, pour la faire travailler et montrer à Joëlle. D’ailleurs Mulligan a fait le beta aussi ! Il n’aime pas du tout être longé à main droite et en plus sur la grande carrière, il n’y va jamais. Rosine s’attendait à ce qui s’est passé ! Elle a du le lâcher, il a tiré avec une force ! Heureusement il n’est pas parti courir partout mais s’est dirigé vers Joëlle (sa propriétaire).

Voilà une matinée qui vaut une journée presque !

Alors ces photos …

Et bien celles avec Papillon, extra ! J’ai pu en prendre 2, et une de chaque petit, ma fille avec Gribouillis et le petit dernier avec libellule. Mais grande déception quand je m’aperçois qu’avec Farouk, il ne m’en propose qu’une seule ! Je vais donc le voir, et lui demande s’il a d’autres épreuves ; il répond qu’il est, certainement, très intransigeant, mais les oreilles de Farouk n’étaient pas comme il voulait, du coup il les trouvait pas terrible ! Mais quand il me demandait à 2/3 reprises si les autres me plaisaient, je répétais que j’étais quand même bien déçue de ne pas avoir celle de Farouk ! Un moment il me regarde et me dit : « vas le chercher, vas chercher Farouk ! » 

Et voilà j’ai donc hâte d’être à demain pour les voir, de même que celles de mon fils avec Le Prince et Hugo, et également où nous sommes tous les 4 ensembles avec Le Prince.

Avec Farouk il a vérifié de suite sur l’appareil et il en a repéré une ou deux de sure ! Farouk bien gentil, ou très câlin , a de nouveau posé son nez dans mon cou ! Il a fait sa star^^.  

Hier j’ai pu le monter ! Trop cool ! Nous avons fait dressage, quelque chose que j’adore et nous avons (enfin ^^) appris quelque chose de nouveau ! S’arrêter avec les aides ! Puis au galop, un moment, Christine me dit « holà ^^ doucement ». Je lui réponds : « Ha je vais trop vite ? » Et bien ce n’est plus du galop de travail ça » en souriant et en ajoutant : « Ça y’est Murielle se croit en rando là ! »

En fait je crois que ce soit Farouk ou moi, nous étions très bien là, je ne le poussais absolument pas, je l’ai laissé prendre un peu de vitesse. Surprise quand même de ne pas avoir du tout décollée et de ne pas vraiment sentir cette vitesse ! Enfin un court génial !  

Avant-hier, voilà que mon homme adoré, parle de la possibilité d’acheter un cheval très bientôt ! Enfin si on en trouvait un à moins de 1500 euros et un peu quand même selon la pension ! Je demande donc à ma miss Fanny, si on peut trouver un cheval style Farouk pour ce prix !  Et bien en fait, me dit elle, c’est un minimum à mettre pour avoir un cheval correct… Mince de mince !

Du coup il faudra attendre juillet au lieu de février ! J’ai rêvé très fort un instant ! Mais bon si déjà on peut l’avoir en juillet, – surtout qu’il semblerait qu’on ne parte pas en vacances, car on ne peut pas réserver tant que mon homme n’a pas prit son nouveau poste…- ce sera toujours beaucoup mieux, que d’en avoir dans 3 ans ! Remarque à voir si Fred me fait une facilité de paiement aussi… à étudier avec le prix de la pension. Et puis, je demanderais bien à Julien (avant la visite vétérinaire), qu’il vienne me donner son avis sur ce cheval.  

Voilà, ce matin pas au haras, car deuxième infiltration dans mon épaule ; pas besoin de la troisième, ouf ! Mais séances de kiné à faire et repos ¾ mois !    

Vers 11h30 Fanny vient me chercher, nous allons à Chartres, je n’aurais jamais autant « voyagé » qu’avec elle , mais bon je comprends que de faire tout toujours seule ce n’est pas trop cool, pis on se marre bien quand on se paume !   En fait il est 11h38 donc miss t’es en retard !

Pas de cours, trop de vent !

Et pour le coup tout le monde a dit : il serait imprudent de monter… les chevaux deviennent fous avec ce vent… Céline et moi étions bien d’accord, car entre le vent (en fortes rafales) et la pluie, il y avait un de ces boucans dans le manège !!  Les chevaux auraient vraiment eu peur ! Déjà l’autre fois, avec un peu de vent on ne les sentait pas très bien (y compris les cavaliers forcément !) donc là, pas la peine de prendre de risques ! Du coup on s’est proposé de faire du « travail » 

Céline et moi avons sortis en liberté : Kadéo, Gaïsha, Kaa, Mulligan avec Héros, L’Or, Malabar avec Nikita et Odyssée (Christine est venue avec Odyssée), puis Eole et Hugo. Pratiquement tous réagissaient au vent, plus ou moins… Kaa et Eole évitaient de passer trop près de la porte, et tressautaient à chaque grande rafale !  

Puis je suis allée à la forge pour voir Papillon et le maréchal-ferrant, pendant que Céline finissait de s’occuper de L’Or, (elle s était roulée dans le manège !). Il bougeait pas mal et Thomas m’a demandé si je le connaissais bien, car à mon approche (non non ce n’est pas ni de la vantardise, ni exagéré !), il s’est un peu calmé. Du coup, je suis restée à ses côtés tout le temps du ferrage devant et parage derrière. En plaisantant je lui ai dis : je vais te donner mon téléphone, comme ça tu m’appelles quand tu as un cheval difficile !  

J’ai ensuite ramené Céline chez elle (elle a osé m’appeler ce matin pour me demander de venir la chercher vu le temps !). Et enfin rentrée à la maison, il était quand même plus de 13h00 !  

Ah j’oubliais ! J’ai hâte d’être à samedi et de voir les photos !! Et oui, les photos d’un pro qui est venu au haras ! Il a prit mes deux petits bouts avec Gribouillis et Libellule comme shetlands, et puis j’ai voulu en faire … En fait, au départ, je n’osais pas et c’est Amandine qui m’y a poussé .  Elle me dit : « Tu ne vas pas faire une photo avec Papillon ? » Je lui réponds que j’aimerais, bien sur, mais que je ne savais pas si je pouvais (Papillon était en plus au pré !).

J’appelle Christine (qui était dans le grand manège) pour le lui demander. Elle me répond que Papillon ne sait pas rester sans bouger… j’insiste un tout petit peu, et elle me répond « oui tu peux essayer ! ».

Amandine est venue avec moi et a rentré Pétrus, en même temps que je prenais Papillon. On s’est mise à deux pour le brosser, y en avait besoin ! Puis je suis allée vers le photographe, en lui précisant que c’était un jeune cheval et qu’il ne savait pas trop rester immobile. Pas inquiet le monsieur, il me dit on va voir … En fait, le seul petit écart que Papillon est fait, c’est quand son collègue (au monsieur) a voulu s’en approcher , du coup, par la suite, il me disait comment me mettre et quelle direction donner au cheval (et c’est moi qui le faisait bouger!) ^^ Il a fait un flash vers lui mais dans le vide, là Papillon a dressé les oreilles mais sans plus.

Ensuite j’ai fais aussi quelques photos avec Farouk ! Là il doit y en avoir de réussies, car bien détendu, il a posé son nez sur mon épaule et là le photographe n’a eu de cesse de dire «  ah super ! Génial, c’est magnifique ! On ne bouge plus ! »

Heureusement que Farouk aime cette position car allez expliquer à un cheval qu’il ne doit pas bouger pour la photo !! Puis il en a prit une autre où je devais le regarder (Farouk hein, pas le monsieur ! ) et une autre ou je regardais au loin…

Que ce soit avec papillon ou Farouk, je pense qu’il y en aura de belles ! Il a intérêt à me faire un prix le monsieur … car il est cher quand même ! Mais c’est vrai que c’est un professionnel des concours internationaux alors….  Et j’ai vu un exemple de ses photos, c’est magnifique ! C’est pourquoi j’ai d’autant plus hâte !

Il reste encore le grand qui imaginait déjà prendre des photos avec deux chevaux ! Ben je lui ai dis que non que ce n’était que moi qui avait le droit, et qu’il devrait se contenter d’une seule photo… Je suis presque sur qu’il va s’en payer une ! Lui c’est samedi, il voulait Hugo et Odyssée, je l’oriente sur Hugo… s’il ne bouge pas au flash.

Questions/ réponses, attitude du cheval

Le galop en entrant dans le pré, les règles sociales.

–          Que fait un cheval en allant galoper partout lorsqu’il entre dans un pré ?

Il vérifie sa sécurité, et son confort. S’il y a d’autres congénères, la communication sera progressive même dans la découverte de l’autre : je regarde, j’avance, ça peut aussi taper rapidement. Les blessures importantes sont plus à craindre les premiers jours (moins d’un mois).  

Récompense et renforcement.

–          Quand et comment les utiliser dans l’apprentissage?

Il existe deux sortes de renforcement : le positif qui sera la récompense et le négatif qui sera une pression. Pour faire entrer un cheval dans un van on peut utiliser des granulés (ou gourmandise), ce sera le renforcement positif. Pour faire travailler un cheval au sol, on utilisera plutôt le renforcement négatif (toujours suivi d’une caresse ou compliment lorsque le cheval a comprit ce qu’il fallait faire), qui consiste à le mettre en situation d’inconfort (sans qu’il est mal) par de légères pressions. Par exemple, en faisant une pression des doigts sur l’épaule pour le faire bouger que des épaules, la pression pas seule bien sur, on avance aussi  en étant placé juste devant cette épaule.

–          A quel moment le cheval a comprit l’exercice ?

Dès l’instant ou vous cessez la pression ! Donc là le timing est très très important et en même temps c’est vraiment le plus difficile ! En effet, vous voulez qu’il fasse un déplacement des épaules, pour un mouvement réussi il doit croiser son antérieur le plus proche de vous sur le devant, il faut vous arrêter pile au moment ou il est croisé. 1 seconde après il est décroisé et si vous avez arrêté la pression de la main, il ne saura pas que c’est le croisement que vous attendez ! Il faut toujours laisser un temps de réflexion au cheval, lorsque vous avez cessé la pression parce qu’il a accompli le mouvement attendu, il doit avoir le temps de se dire : « ah oui, là ça devient confortable donc c’est ça que je dois faire ! ».  

Sensibilisation et désensibilisation.

–          Désensibilisation

Le spray anti mouche est un bon exemple. On veut le désensibiliser, qu’il n’est plus peur. Pour cela il faut arrêter d’avoir le réflexe de cesser le spray dès qu’il bouge. On devrait arrêter le spray dès qu’il ne bouge plus, puis recommencer. A force il se rend compte que le spray n’a rien de dangereux et que s’il ne bouge pas ça s’arrête.

–          Sensibilisation

Prenons le stick. Le cheval y est à la fois désensibiliser, on peut le caresser avec, et sensibiliser dans le travail. On peut utiliser le stick pour le faire avancer, il y est sensible sans pour autant en avoir peur.  

Vie naturelle et auprès de l’homme, avantages de l’éthologie

Dans la nature les groupes sont fait d’un étalon, d’une jument dominante et d’autres juments. Le cheval est claustrophobe de nature, d’où l’importance des box éclairés et suffisamment grands, et qu’il est vu sur ses congénères. Souvent le stress caractérisé par des tics, coliques, de l’obésité, un comportement devenant agressif, est du à cette claustrophobie.  

Cette méthode a aussi un intérêt financier, moins de soins vétérinaires puisque les chevaux sont plus calmes et détendus, ne sursautant pas au moindre bruit. Elle apporte aussi plus de sécurité aux cavaliers, et un bien être au cheval.  

On apprend aussi à faire céder plutôt que d’aller contre. Un cheval a un instinct de fuite et donc d’opposition par nature. Il faut qu’il cède en pensant que l’idée de le faire est sienne.  

Il est préférable d’utiliser la gestuelle, d’abord puisque les chevaux ne parlent pas. Et lorsque l’on fait travailler son cheval à la voix, on laisse passer des émotions, ce qui peut être ennuyeux.

Les anglais sont reconnus comme étant les plus anthropomorphiste (un peu comme la gente féminine, donc je cumule un peu les deux ayant des origines anglaises^^). Par exemple vous voulez faire reculer votre cheval (qu’il respecte votre espace vital) : vous devez prendre une attitude ferme, droite et le regarder en fronçant les sourcils, la longe en main qui se tend avec doigt dans sa direction. S’il ne recule pas, faire un mouvement de droite à gauche avec la main tendue, ce qui bouge légèrement la longe et là avec le poids ça devient un inconfort. Dès qu’il fait un pas en arrière, arrêter le mouvement puis recommencer jusqu’à ce qu’il soit en bout de longe. Pour le faire revenir vers vous, il suffit de prendre une attitude moins « sévère » et de faire glisser la longe lentement vers vous, sans jamais tirer.  

L’éthologie est une méthode en douceur mais avec fermeté ! Ce n’est pas une méthode « douce » ! On utilise la prévention à la place de la punition !  

Le matériel utilisé en éthologie

–           le licol

Celui utilisé est très fin et pas plat comme les licols traditionnels. Il est dans une matière qui évite la transpiration. Il est fin pour être suffisamment inconfortable et avec plus d’appuis pour le cheval s’il va contre, mais sans le blesser. La longe est longue (3.70m) pour des raisons de sécurités et le travail dit en cercle, également lourde pour que le moindre mouvement soit ressenti par le cheval. Il existe des longes de 7 à 15 ms. Le licol sert à former ses mains pour mieux utiliser le mors ensuite, qui doit ne doit servir qu’à à affiner un exercice.

–          le stick

C’est le prolongement du bras. Il sert à appuyer la demande. Par exemple sur un cercle à main droite, on indique la direction en écartant la main droite et on prolonge la demande, ou on fait accélérer l’allure, en mettant en léger mouvement le stick derrière le passage de sangle. A cette distance si le cheval n’avance pas, il peut être « touché » par le stick, ainsi il comprend car ça devient inconfortable. Le stick est rigide car on veut pouvoir caresser le cheval avec, s’il n’était pas rigide on risquerait de le taper plutôt que de le caresser ! On ne punit pas avec un stick, on touche. En fait c’est même le cheval qui « touche ».  

Le poulain.

Le sevrage s’effectue en douceur pour éviter des traumatismes (contrairement  aux ombreux clubs…). Les mères et poulains sont tous mis ensemble et à partir du moment de sevrage (6 mois environ) ils enlèvent une mère à la fois. La nourriture étant déjà mixte (granulés en même temps que les mères) ils ne cherchent pas à prendre le lait d’une autre ; mais ils ne sont pas seuls et, du coup, ils restent calmes et sereins. Ils sont laissés tranquilles jusqu’après 6 mois. Ils connaissent le licol pour le pucelage, les soins vétérinaires… mais ils ne sont pas ennuyés, ni touchés les premiers mois.  

Il reste encore pleins de questions mais je pense que petit à petit en faisant les stages à la Cense, j’aurais mes réponses.

Petit à petit je mets en pratique déjà ce que je peux sur ces chevaux de club, n’en possédant pas encore. Mais je vois déjà l’efficacité de pleins de petites choses. La première simple et efficace, changer sa façon de mettre le licol ; passer d’abord son bras sur l’encolure du cheval pour aller chercher l’attache, et lui proposer de mettre son nez dedans. Et bien si on passe ainsi son bras (heuuu parfois c’est dur ! le cheval peut être grand !!), le cheval a tendance à aller mettre son nez en tout cas vers l’autre main et donc le reste du licol ^^ .

Je mets aussi en pratique pas mal de choses avec Iroquois, notamment au montoir, et d’autres encore pour ne pas se laisser dépasser ou pousser par les jeunes chevaux qu’on ramène ou emmène au pré.

En tout cas, cette journée m’a vraiment donné envie de poursuivre dans cette voie. Un cheval qu’on sent bien et pas stressé, c’est quand même chouette… même si, je crois bien, je continuerais d’utiliser aussi la voix…justement parce que je crois que c’est un plus qu’on a par rapport à ses congénères et que c’est une différence qu’il doit prendre en compte, sans devenir anthropomorphiste.

Un aprèm au haras

Cet après-midi, la tête encore pleine des images d’hier, je file au haras pour mon cours. Le cahier ne dit pas qui je dois monter.

Par « habitude » je prépare Iroquois mais personne n’arrive… Christine me demande du coup de monter en même temps qu’Amandine et qu’ensuite nous sortirons les autres en liberté… Iroquois égal à lui-même, sursautant au moindre bruit anormal et n’aimant pas ne pas galoper quand les autres galopent ! Il n’aime pas non plus les pétarades du tracteur et Kaa non plus d’ailleurs !

Et également les coups de cravaches de Justine sur Nonette le font tressaillir ! Enfin du petit travail 45 mns en arrivant à ce que je voulais : qu’il trotte et galope en sécurité.

J’ai longé Hugo, puis nous (Christine et moi) avons sorti en liberté Héros, Plume, Jason, Milords, Othello en même temps ! Il fallait les voir tous galoper et vouloir prendre la première place sur la piste ! C’était trop beau !

Après nous avons mis Farouk et Alexandra (la grande amie de Christine est arrivée). J’ai donc continué seule avec Eole puis pour avancer Amandine, j’ai terminé avec Once. Un bon après-midi quoi, comme j’aime!  

Et j’y retourne demain matin pour aider Amandine qui se retrouve seule.