Stupéfiant

Il est stupéfiant de voir comment les psys peuvent renverser une situation et vous mettre au pied du mur…

C’est vrai déjà entre lassitude et déprime samedi dernier, et aujourd’hui en parlant de distance d’attachement ou de tristesse : « …ne pas s’attacher c’est pouvoir ne pas être triste en cas de perte de contact… », lui vous transforme ça aussitôt : « … donc s’attacher c’est la possibilité d’être triste… »

Quelque part si je refuse de créer des liens trop « profonds », si je sens que ça devient important et que je mets ces distances, c’est juste pour me protéger, pour éviter de souffrir…

Néanmoins, comme je lui expliquais, quelque part je trouve inquiétant de ne pouvoir vraiment s’attacher…

En même temps, pour ce qui est de la famille, il en est bien autrement… Pourtant la souffrance, là, n’a-t-elle pas encore plus de « chance » d’être plus grande encore ??

On va peut être devoir partir pour l’Angleterre, -mais quelque soit la ville en fait- et je lui ai fais la remarque qu’en rien je ne m’investirais là bas si c’est pour en repartir 3 ans après…

Le problème c’est qu’ici ça va faire 7 ans que nous y sommes, et depuis 3 ans je m’investis dans pleins de choses, comme si je trouvais ma place…

Alors devoir tout quitter ça devient dur… bien que l’idée fasse son chemin, et puis j’aime partir à l’inconnu aussi… Même si aujourd’hui, avec les enfants tout pose plus de soucis…

L’Angleterre pouvant n’être qu’une étape, je ne me vois pas m’investir pareil…

Alors inconsciemment ne suis-je déjà pas en train de remettre des distances avec certaines personnes pour être sur de ne pas être triste au jour J. ? 

Quel bien !

Ce matin j’ai enfin repris mes (bonnes ?) habitudes…

Je suis allée au haras toute la matinée, longer Ketchup (seule), sortir en liberté et faire sauter les chevaux et les poneys, en compagnie de Christine…

Déjà jeudi matin après le cours je suis restée jusqu’à 14h00… Après avoir nourrit les chevaux, j’ai accompagné Julien (cavalier soigneur –j’ai appris le nom exact de son « métier »-) le temps qu’il travaille le dernier cheval.

Nous avons pas mal discuté sur le milieu du cheval et comment, lui, il en était arrivé à ce métier.

Il m’expliquait surtout tous les côtés galères et les moyens financiers nécessaires dans ce domaine !

On en parlait surtout par rapport à mon fils, qui désire faire un métier ou il s’occupera des chevaux ; garde républicain est sa première idée…

Mais il est vrai qu’il envisageait aussi d’avoir son haras… mais là financièrement …..

Je lui expliquais dernièrement, qu’en fait, avoir un bon métier et pouvoir avoir son cheval était aussi très bien !

Enfin il n’a que 11 ans, il a encore le temps de voir ce qu’il veut faire réellement, et ce qu’il pourra aussi…

La Tendresse

La Tendresse

La tendresse pourrait être un Regard               

Qu’il soit de vingt ou de quatre vingt ans

Il pourrait garder cette étincelle

Brillant dans les yeux de l’autre

Un moment ou nous nous perdons

Dans un regard d’amour ou de tendresse    

La tendresse pourrait être un Geste               

Qu’il soit donné à vingt ou à quatre vingt ans

Il pourrait continuer un frôlement timide

Par une douce caresse

Rassurer ou découvrir l’autre

Avec un geste d’amour ou de tendresse    

La tendresse pourrait être un Mot

Qu’il soit dit à vingt ou à quatre vingt ans

Il doit pouvoir être entendu

À n’importe quel moment, n’importe quel endroit

Il pourrait être caché derrière tant de mots différents

Derrière un mot d’amour ou de tendresse    

La tendresse devrait être le Bonheur

Qu’il soit à vingt ou à quatre vingt ans

Il est en chacun de nous, parfois tapis

Il devrait puiser sa force chaque jour

Dans le regard, par un geste, par un mot

Par l’amour ou la tendresse de l’autre.

Se découvrir… oui mais…

Facile de dire « se découvrir » mais enfin de compte les choses les plus blessantes, les doutes les plus douloureux, les angoisses, le mal être… rien n’est dit… à peine parfois suggéré, pour faire comprendre à l’autre… à celui qui regarde, celui qui lit , celui qui y prêtera de l’attention…

Ne reste visible que la passion, les petites humeurs, le bien être… mais qu’en est il vraiment ?

Se découvrir…

Comme les mots, les larmes se cachent, se retiennent. 
Pourtant aujourd’hui elles bousculent, 
Elles ont envie de jaillir, de crier… 
En roulant, en partant, 
Elles emmèneraient tous ces doutes, 
Elles emmèneraient tout ce mal, 
Toutes ces pensées, ces questions…  
Comme les mots, les larmes se cachent, se retiennent. 
Pourtant aujourd’hui elles sont trop nombreuses, 
Elles auraient tant à dire… 
En coulant doucement ou en flots, 
Elles feraient disparaître 
Pour un temps peut être 
Toute cette tristesse intérieure…   

Alors pourquoi encore aujourd’hui, 
Comme les mots, les larmes se cacheront, se retiendront. 
Pourquoi encore aujourd’hui, 
Elles ne rouleront pas vers l’extérieur 
Pour ne pas être visibles. 
Elles iront s’enfouir au plus profond de l’être, 
Encore aujourd’hui et peut être demain…    

Si tout cela pouvait finir…