La frontière

La frontière

Ou se trouve la frontière 
Entre doute et jalousie 
Jalousie de simples sentiments 
Même pas un doute 
Sur des gestes 
Pas de corps à corps 
Mais bien cœur à cœur 
Un sentiment d’impuissance 
Contre quelque chose 
De vieux, « passé », mais ancré…

Ecouter ses mots de certitudes 
Comme pour s’excuser 
Ou rassurer 
Mais rien n’y fera 
Ses mots sont maladroits 
Sonnent souvent comme des « indices » 
Des rougissements 
Ou des gaffes 
Qui deviennent baffes. 
Des mots qui d’apparence 
Sont insignifiants mais 
Qui prennent vite une dimension 
Pour faire mal…   

Où est la frontière entre 
La jalousie et le doute 
Jalousie du corps 
Doute des mots…

Son nom ?

Son nom

C’est une goutte 
Qui peut disparaître 
Aussi vite que venue   

C’est une perle 
Mais noire de tristesse 
Qui grandira   

C’est une rivière 
Qui envahie le cœur doucement 
Et noircie toutes les pensées   

Ce n’est qu’éclaboussure 
Tout autour le regard change 
Tout n’est plus que doute et suspicion   

C’est une vague 
Elle embarque tout 
Et fait le vide   

Elle s’amplifie 
Jusqu’à tout détruire 
Jusqu’à vider les cœurs   

N’attendez pas qu’elle vous tue 
Faite disparaître cette goutte 
A l’état de rosée   

Ne la laissez pas prendre place 
Pas même la plus petite 
Dans votre âme et cœur   

Elle prend différents noms 
Elle est fourbe 
Elle est maladive   

Elle s’appelle jalousie 
Elle fait de grands ravages 
Quand l’amour ne peut plus s’opposer…

Juste des mots

Voilà bien longtemps… Et juste ces quelques mots à dire, un état, une pensée, comme un drame, comme un problème sans solution…

Juste des mots

Devoir              au lieu d’         envie

Pleurer            au lieu de         sourire

Retenue           au lieu de         caresse

Crier                au lieu de        murmurer

Crainte             au lieu de        Désir

Questions        avec ses          réponses

Larmes             au lieu de         joie

Crispée            au lieu de         donner

Douleur           au lieu de         Plaisir

Soulagement  au lieu de      calme

Mais aimer                            l’unique

La Tendresse

La Tendresse

La tendresse pourrait être un Regard               

Qu’il soit de vingt ou de quatre vingt ans

Il pourrait garder cette étincelle

Brillant dans les yeux de l’autre

Un moment ou nous nous perdons

Dans un regard d’amour ou de tendresse    

La tendresse pourrait être un Geste               

Qu’il soit donné à vingt ou à quatre vingt ans

Il pourrait continuer un frôlement timide

Par une douce caresse

Rassurer ou découvrir l’autre

Avec un geste d’amour ou de tendresse    

La tendresse pourrait être un Mot

Qu’il soit dit à vingt ou à quatre vingt ans

Il doit pouvoir être entendu

À n’importe quel moment, n’importe quel endroit

Il pourrait être caché derrière tant de mots différents

Derrière un mot d’amour ou de tendresse    

La tendresse devrait être le Bonheur

Qu’il soit à vingt ou à quatre vingt ans

Il est en chacun de nous, parfois tapis

Il devrait puiser sa force chaque jour

Dans le regard, par un geste, par un mot

Par l’amour ou la tendresse de l’autre.

Se découvrir… oui mais…

Facile de dire « se découvrir » mais enfin de compte les choses les plus blessantes, les doutes les plus douloureux, les angoisses, le mal être… rien n’est dit… à peine parfois suggéré, pour faire comprendre à l’autre… à celui qui regarde, celui qui lit , celui qui y prêtera de l’attention…

Ne reste visible que la passion, les petites humeurs, le bien être… mais qu’en est il vraiment ?

Se découvrir…

Comme les mots, les larmes se cachent, se retiennent. 
Pourtant aujourd’hui elles bousculent, 
Elles ont envie de jaillir, de crier… 
En roulant, en partant, 
Elles emmèneraient tous ces doutes, 
Elles emmèneraient tout ce mal, 
Toutes ces pensées, ces questions…  
Comme les mots, les larmes se cachent, se retiennent. 
Pourtant aujourd’hui elles sont trop nombreuses, 
Elles auraient tant à dire… 
En coulant doucement ou en flots, 
Elles feraient disparaître 
Pour un temps peut être 
Toute cette tristesse intérieure…   

Alors pourquoi encore aujourd’hui, 
Comme les mots, les larmes se cacheront, se retiendront. 
Pourquoi encore aujourd’hui, 
Elles ne rouleront pas vers l’extérieur 
Pour ne pas être visibles. 
Elles iront s’enfouir au plus profond de l’être, 
Encore aujourd’hui et peut être demain…    

Si tout cela pouvait finir…
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