Une journée un peu speed…

Ce matin, je monte mon chouchou et nous faisons obstacle.

Mais c’est qu’il a bien failli me mettre à terre le bougre ! J’ai finis au trot sans étriers et je serrais les jambes comme jamais !

En fait nous étions en galop individuel, mais un moment les trois autres chevaux se retrouvent devant nous et vont à gauche donc … mais quelle idée  … je décide d’aller à droite ! Mais mon « ptit » Farouk ne l’entend pas de cette oreille ! Il force à gauche, déjà je penche un peu (la barrière de la carrière est juste devant ! ça devient un virage très serré !), je force vers la droite et là, je sens son postérieur se soulever légèrement et aller au sens contraire de ma demande !

Pour le coup je penche beaucoup mais me tiens en selle, tout en perdant le premier étrier !

Mais comme je suis têtue … il est toujours au galop … j’insiste encore une fois, mais lui,  aussi têtu que moi, reste sur son idée, re postérieur sur le côté et là, je perds le second étrier.. J’abandonne un instant, le temps de récupérer mon assiette, mes étriers, tout en le passant au trot puis à l’arrêt !

Une fois tout récupéré nous repartons au pas puis au trot, il est veut galoper… jusqu’à ce que je sente qu’il est aux ordres, je l’oblige à rester au petit trot, et quand il n’insiste plus je lui demande le galop, suivit très rapidement d’un trot et arrêt.

Je savais qu’on allait sauter, qu’il aime ça et a tendance a bien accélérer devant l’obstacle, donc j’avais intérêt à le remettre bien aux ordres.

Une fois réussi (et ça va vite avec mon chouchou ^^), nous commençons le croisillon, puis le vertical.

Celui là il l’a sauté deux fois de suite au galop, un régal !

Il a été génial…

J’étais ensuite très pressée car j’avais rendez-vous au collège à 11h35, le cours finissant à 11h05, le temps de le rentrer et faire ses pieds… puis de vite pédaler pour me changer !

J’étais à l’heure pile !

Temps de repos et un peu de jeu cet aprèm, avant de recourir pour aller chercher les petits à l’école, me changer et je dois partir dans 5 mns pour prendre le train, et aller à Paris… Nous allons voir Canteloup !

C’est trop classe ! je raconterais ça demain …

Petite suite…

Le marchand a fait une petite remarque : « il n’est pas donné à tout le monde de savoir faire monter un cheval ! » Tsssss ! En attendant nous nous étions à l’heure, et c’est quand même moi qui le tenait ce cheval !

On n’a juste pas pensé qu’en ouvrant cette deuxième place dans le van, étant moins à l’étroit pour entrer, le cheval aurait moins peur.

Il bouge un peu au début mais dès qu’on roule, plus rien. Il n’a pas l’air mal… mais le temps le dira (et les premiers à le monter).

Arrivé au Haras, pas de soucis pour le faire descendre ; Roselyne lui trouve une bonne morphologie… mais Christine et moi pensons qu’il n’a pas dû être assez nourri quand même !

Christine l’emmène au box, il est accueilli par quelques hennissements des autres, auxquels il répond.

Fanny doit le monter ce matin, mais ayant la radio de mon dos à faire vers 11h00, je ne pouvais pas y aller . J’ai hâte de savoir comment il se comporte et si nous le monterons rapidement.

Il est bien prit pour le club pour remplacer Golden .

Voilà pour l’histoire de ce cheval, le début de l’histoire j’espère…

Ah pour le nom faut que je revois car ce n’est pas courant ^^.

Quelle journée !

Ce matin, comme chaque jeudi, je pars pour le haras pour monter… Aujourd’hui, mon chouchou Farouk, et après avoir longtemps galopé et vite, nous avons fait un peu d’obstacle. Juste Géraldine, Joëlle et moi, c’était bien cool !

En riant Christine nous dit que le jeudi matin on travaille le double pour rattraper du lundi. En effet, pour deux dames c’est la première année et en plus arrivées qu’en janvier et février…

Puis la grande joie : le petit carré pour nous faire plaisir et «sécher » les chevaux. Deux jeunes filles plus ou moins cachées derrière un bosquet ont bien fait peur à nos pauvres chevaux mais bon personne n’est tombé .

Nous rentrons, graissons leurs pieds … Joëlle va longer son cheval, je rejoins Christine. Mais voilà, je la trouve les yeux rouges, pas en forme du tout… Je lui demande si je peux l’accompagner  pour longer Ketchup (le poney peureux ^^), ou si elle préfère rester seule. Elle me fait venir. J’attends puis elle finit par me demander si telle ville était bien de tel département. Je confirme et ajoute pourquoi ?

Elle m’explique, presqu’en pleurs, qu’elle doit aller chercher un cheval là-bas et qu’elle n’a vraiment pas envie, qu’elle n’aime pas conduire le 4*4 (qu’elle n’a prit qu’une ou deux fois) avec en plus le van.

Et moi je n’aime pas la voir comme ça Christine, ben voui, je l’aime bien moi ! Alors je lui ai proposé de l’accompagner, et je ne regrette vraiment pas !

D’abord je lui ai ramené le plan précis de l’endroit ou nous devions aller et nous avons bien parlé.

Nous n’avons fait qu’un demi tour (qu’en plus nous aurions pu éviter ^^) et un changement de direction par la police municipale à cause d’une petite manifestation des étudiants…

Nous sommes arrivées dans une « écurie », heuuu fallait vraiment le savoir ! le coin pas terrible et on cherche les chevaux ! Nous savions juste que celui que nous devions récupérer était dans un box démontable, et bai, comme Farouk.

Un tour à gauche, on longe un bâtiment et une carrière (pas top ^^), rien personne !

Christine va récupérer son manteau dans la voiture, je fais un tour vers la droite et là je découvre 4 box « démontables » et je vois 2 chevaux, un alezan et un bai. Christine décide de lui mettre le licol et de le faire monter dans le van. Le marchand était censé être là pour 15h00, il était 15h10. Premier essai, mais moi je n’avais jamais fais, je monte, il pose le premier pied, je passe de l’autre côté de la petite barrière. Erreur !

Il va poser le 2ème pied mais redescend et se cabre ! Forcément, je suis trop loin, la longe trop courte, je le lâche !

Le voilà qui se sauve ! On le suit avec Christine, il repart vers les box, on le perd de vu ! Panique autour il y a des champs et des bois…

Mais non, il est là, un peu plus loin, à brouter.

Doucement je m’avance, un bonbon à la main au cas… Mais en fait il se laisse reprendre sans soucis, je lui donne quand même le bonbon.

Il est un peu craintif, je me méfie pour mes pieds… Je le fais un peu brouter puis e propose à Christine de réessayer, entre temps elle appelle le monsieur ! Elle me répond que si je le sens pourquoi pas.

 Des allemands montaient, un moment un tapent ses chaussures bruyamment, le cheval prend peur ! Je lance : « on ne tape pas s’il vous plait » Christine rit et me fait rooo ! Mais dit avec le sourire et le monsieur a vu la crainte du cheval, s’est excusé de suite.

Le van est à 2 places mais une est fermée (là notre petite erreur…), mais rien à faire, il se cabre ; mais bien sur, cette fois je ne le lâche pas.

On décide de le laisser brouter en attendant que le marchand arrive enfin. Il est très décontract lui ! « Ca fait longtemps que vous êtes là ? Ah oui… » Ca faisait une demi-heure quand même.

En ouvrant cette deuxième place dans le van, en effet il monte sans trop de soucis.

La suite demain ^^.

La confiance

Ah la confiance ! Un grand sujet de discorde…

La confiance a-t-elle des degrés ? Est-elle facile à accorder et à qui la donner ? Doit-elle passer par toute sorte de méfiance ?

En tout cas pour moi… elle est longue à accorder. Mais là encore n’est-ce pas une éducation de vie, les épreuves endurées qui l’ont fait disparaître ?

La confiance en soi d’abords, car peut on avoir confiance aux autres si on n’a pas confiance en soi ? Un minimum…

Là je dirais que c’est très variable encore… les jours de doutes sont nombreux, les questions sur moi-même aussi, des remises en question…

Ensuite en dehors de la famille, -car là je considère que c’est encore une confiance à part, même si elle se gagne aussi et qu’elle peut se perdre…- elle est extrêmement difficile à accorder.

Je fais souvent même involontairement des tests, je ne peux pas m’en empêcher mais le pire c’est qu’à la moindre faute je ne peux l’accorder et il faut repartir à 0 !

Ce que je ne supporte pas c’est la moindre petite promesse non tenue. On pourrait me dire qu’il y a des cas graves qui peuvent empêcher la réalisation de la promesse faite mais ! Mais dans ce cas une attitude générale doit suivre… Je tente un exemple. Dire avoir tel soucis (qui doit vous abattre mentalement) pour éviter de tenir sa promesse et d’un autre côté s’amuser avec d’autres…

Promettre un voyage et prétendre avoir manqué son train, enfin y en a des exemples…

Donc cette confiance dans la vie de tous les jours, face à des gens que je côtois, que j’ai face à moi, je ne l’a donne pas comme ça.

Maintenant la confiance virtuelle… enfin faux mot car elle n’existe pas à mes yeux.

Mais pour expliquer : les gens que je côtois dans les jeux, comment leur accorder une confiance alors que je ne sais rien d’eux et qu’il est si facile de mentir derrière un écran ??

Alors oui je suis certainement encore plus méfiante, encore plus exigeante et surtout encore moins tolérante envers des promesses (si petites soient elles) non tenues, pour des mensonges ou des non-dits.

On a beau dire : « je ne mens pas », mais si la confiance n’est pas instaurée, quelle preuve subsiste ?

Certaines des personnes « virtuelles » ont toute ma confiance, mais elles ont passé avec « succès » un sacré nombre de tests …

Stupéfiant

Il est stupéfiant de voir comment les psys peuvent renverser une situation et vous mettre au pied du mur…

C’est vrai déjà entre lassitude et déprime samedi dernier, et aujourd’hui en parlant de distance d’attachement ou de tristesse : « …ne pas s’attacher c’est pouvoir ne pas être triste en cas de perte de contact… », lui vous transforme ça aussitôt : « … donc s’attacher c’est la possibilité d’être triste… »

Quelque part si je refuse de créer des liens trop « profonds », si je sens que ça devient important et que je mets ces distances, c’est juste pour me protéger, pour éviter de souffrir…

Néanmoins, comme je lui expliquais, quelque part je trouve inquiétant de ne pouvoir vraiment s’attacher…

En même temps, pour ce qui est de la famille, il en est bien autrement… Pourtant la souffrance, là, n’a-t-elle pas encore plus de « chance » d’être plus grande encore ??

On va peut être devoir partir pour l’Angleterre, -mais quelque soit la ville en fait- et je lui ai fais la remarque qu’en rien je ne m’investirais là bas si c’est pour en repartir 3 ans après…

Le problème c’est qu’ici ça va faire 7 ans que nous y sommes, et depuis 3 ans je m’investis dans pleins de choses, comme si je trouvais ma place…

Alors devoir tout quitter ça devient dur… bien que l’idée fasse son chemin, et puis j’aime partir à l’inconnu aussi… Même si aujourd’hui, avec les enfants tout pose plus de soucis…

L’Angleterre pouvant n’être qu’une étape, je ne me vois pas m’investir pareil…

Alors inconsciemment ne suis-je déjà pas en train de remettre des distances avec certaines personnes pour être sur de ne pas être triste au jour J. ? 

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