Le perfectionniste…

… dépressif. Oui car le simple perfectionniste est juste « embêtant », par son exigence autant envers lui-même qu’envers les autres, le temps qu’il met à faire les choses (forcément avant qu’elles ne soient parfaites  ).  

Mais il existe donc, celui qui pour être perfectionniste en devient dépressif.. ou … il l’est, perfectionniste mais tellement, et les barres sont fixées si souvent trop hautes qu’elles ne peuvent être atteintes… Et là c’est la cata! En fait on le dit dépressif car évidemment à force de ne pas réussir là où il souhaite arriver, y a de quoi se morfondre !  

Mais souvent on le voit pas, où on le dit très « chiant »… Le pire c’est qu’il y a tellement plus derrière le peu de visible. Bien sur les gens très proches de ce genre de personnes, savent, parfois, le reconnaître… mais ce qu’elles ignorent c’est la quantité d’autres petites choses insatisfaites qui sont tues, reléguées au fond de soi…   Forcément on ne laisse pas tout paraître, on apprend très vite à cacher… mais là aussi du coup on se perfectionne à vouloir TOUT cacher… Alors par moment faut bien que ça sorte… et paf ! on devient dépressif…

Mais en fait, la barre suivante étant déjà placée, le fond du trou est vite… mit de côté… Tant pis s’il ressort des années après… On apprend juste à gérer ça aussi.. tant bien que mal.   Quand ça sort ça peut être par de la colère, du mutisme, des écris (tien là juste Arlette en avait fait la remarque sur un des derniers poèmes : « ça ça s’appelle une dépression… », pourtant j’en avais pas l’impression ).  

Pourquoi se fixer des barres si hautes? Et il y a autre chose… On ne se dit pas : « mince je n’ai pas les moyens de le faire… » mais : « je suis trop nulle, je n’y arrive pas… »

Et tout est comme ça… mais au moindre détail, à la moindre bricole, tout prend une autre ampleur.. une trop grande ampleur… excessif…   Dans le quotidien, dans les sentiments amour (domaine privé alors chuteeeuu ) comme dans l’amitié.

Cette impression de ne jamais en faire assez pour faire plaisir.. puis du coup, ne plus rien faire par peur de trop mal faire !  

Apprendre à gérer, à cacher, à cesser d’être TROP, d’espérer TROP, de vouloir TROP en faire pour les autres, de TROP se sous-estimer, de fixer des objectifs TROP hauts…

Pour répondre à Bulle

Comme tu dis Bulle dans ton commentaire : rien n’a été facile, et en premier lieu d’avoir ce déclic et surtout de l’accepter. En fait j’ai eu cette poche disgracieuse à ma première césarienne, et de là d’années en années, avec deux autres césariennes (plus les deux précédents accouchements), une prise de poids importante, elle s’est accentuée autant que mon mal être.   Le premier déclic a été grâce à mon gynécologue lors d’une visite.

Grâce à lui je prendrais enfin la décision de me faire suivre. Il faut bien savoir (et ça pas de doutes à avoir!), tout ce qui est problème de nourriture est liée au psychisme. Quand on arrive à l’accepter, il y a beaucoup de choses qui se déclenchent !

 Et puis pourquoi n’ai je pas encore d’avantage sombré? En effet à un moment, j’ai crié stop ! là ou d’autres filles n’arrivent malheureusement plus à le faire..

Ce sera mes premiers 13 kgs de perdus, après ce sursaut.   Les émissions aussi à la télé arriveront à point nommé, après 1 an de stagnation et de nouveau ras le bol. Puis c’est mon obsession face à ce ventre qui déclenchera le reste…

 Pour ce qui est des remarques… Alalala… Là c’est tordant parfois, mais aussi d’un triste….

Au départ tu as l’impression de faire tout ça pour rien… Tu trouves que c’est long, mais après tout, en général ces kilos tu les prends aussi sur plusieurs années alors il faut savoir patienter pour les voir disparaître… Ensuite tu as les réflexions : Ne perds pas trop quand même… Va falloir que tu t’arrêtes là … En général ce sont celles qui ont peur de se retrouver plus ronde que toi …   Enfin chaque stade est difficile à vivre et là crois moi le soutien du psy est hyper important!

De plus comme tu dis si bien, ce surpoids est une belle carapace… Il faut apprendre à vivre sans! Mon psy m’a dit un jour : Qu’allez-vous trouver à la place ? Tu vois y a encore du travail  !

  Bulle, le courage tu l’as, il suffit juste du petit déclic :), et de te donner tous les moyens pour réussir à faire face, avec de l’aide, à tous ces changements.

  Bise à toi Bulle  

PS : juste petit rappel : le psy n’est pas pour les fous ou déséquilibrés… Et il vaut mieux en consulter un avant de le devenir ^^

Questions

Questions

Envahie de doutes 
La (les) cicatrice(s) qui s’ouvre(nt)  

Terrassée par des peurs
Toujours cacher ses pleurs

Des questions plein la tête
Sur tout et rien, si bêtes

Ne rien pouvoir dire
Laisser faire l’avenir

A la fois loin et attentionné
Quelles sont ces réelles pensées

Ses gestes de tendresse disparaissant
Parce qu’il faut avoir vingt ans

Tous ces petits mots oubliés
Ou que nous n’osons plus donner

Laisser de côté les dires
Retrouver les rires

Ne plus penser à rien
Pour se retrouver enfin

Vieillir à ses côtés
Et continuer de s’aimer

Suite clinique

Après une nuit moyenne mais sans douleurs excessives, le petit déj arrive vers 8h00. J’échange mon pain (qui est interdit par la gastroplastie) par les biscottes. En effet étant dans une clinique et non à l’hôpital Pompidou, ils ne font pas les repas fractionnés pour les anneautés ; je prendrais donc vite le réflexe de garder le fromage du déjeuner ou dîner pour le lendemain matin.

Visite du chirurgien qui m’explique ce qu’il a fait et aussi me fait, très gentiment bien sur, un reproche ! J’ai le pied droit qui, une fois allongée, part vers l’extérieur, ce qui l’a perturbé pour ses « dessins »…

Plus tard je lirais dans le contre rendu opératoire : « à noter une rotation externe de hanche droite importante, faisant changer le dessin habituel en sous fessier. »

Quand je dis que je n’ai rien de normal  

A remarquer que c’est de ce côté que la cicatrice s’ouvrira.

Dès le pansement l’infermière s’inquiète un peu du trou, se demande si une agrafe n’aurait pas sautée ; pas d’inquiétude néanmoins du chirurgien.

On enlèvera la perf dans l’aprèm.

Ah oui autre chose quand même… obligatoire …. Une allergie !

Ou bien en effet je n’ai fais qu’une allergie dû aux effets secondaire de l’accupan (anti douleur ajouté dans la perf), ou bien j’en suis allergique tout court, en plus bien sur des allergies aux pansements, colle du bloc… En tout cas dès le matin plus d’anti douleur en perf….

Dans l’aprèm également, une fois que mon mari arrive avec la gaine, on me change le pansement du ventre et on enlève les deux rodons…

Le résultat pour le ventre est vraiment très impressionnant ! et agréable… surtout par rapport aux cuisses.

Le chir repasse le soir et me demande ce que j’en pense. Je m’extasie devant le ventre mais boude les cuisses.

Il m’explique de nouveau pour la réouverture (fréquente dans cette opération) de la cicatrice et les gonflements dus aux œdèmes, qui ne disparaîtront que dans 4/5 semaines….

Après vérification de non fièvre et non phlébite je pourrais sortir le samedi midi.

L’infermière a fait venir sa chef pour le trou car elle était quand même inquiète.

Jusqu’à mercredi, mon mari m’aidera dans les soins et surveillera ce trou.

Mercredi matin je regarde enfin la profondeur de ce trou, et l’aprèm je pars pour me faire retirer les agrafes. Je marche toujours très lentement et pliée .

Mercredi soir, après la douche je re regarde et prends peur ! Il s’est agrandit de pas mal ! J’appelle et mon médecin traitant et le service d’urgence du chir. Le premier passera vers 20h30, le deuxième, je l’aurais au téléphone 15mns avant.

Personne n’est vraiment inquiet car il est propre, pas d’infection, mais j’ai enfin une ordonnance pour faire mes soins. Mon mari ne se sentait vraiment plus de le faire,  et pour moi l’endroit n’est pas bien accessible.

J’avance néanmoins mon rendez-vous (de nouveau avec le chir) du samedi au vendredi.

Vendredi, le chir me rassure « encore » et enlève 5 agrafes oubliées.

En attendant les nuits sont terribles, je vais jusqu’à rêver de décapitation ou démembrages ! Egalement il est facile d’imaginer que toutes les cicatrices se rouvrent complètement !

Depuis vendredi jusqu’à hier j’ai droit à 2 douches par jour et deux soins.

L’infermière, Florence, est adorable et apprécie les changements positifs de toutes les cicatrices (et aussi des marques d’allergies sur ma peau).

Hier, j’ai revu le chir (ouf la cicatrice ne s’est pas rouverte vers le haut, juste toute la sous fesse), il est satisfait du résultat et me rassure encore  ; puis me fait une ordonnance avec diantalgique (la douleur est plus « expressive » maintenant) et me donne le nom de son confrère à contacter si soucis (il part en vacances le 20). Il pense qu’il faudra 1 mois pour bien cicatriser.

J’ai quand même un œdème au ventre qui :

1/ disparaîtra en se résorbant grâce à la gaine (je l’espère vivement !)

2/ un petit bout de la cicatrice se rouvre et ça s’écoule par là (ben là plus possible, car le seul endroit qui s’est rouvert ce n’était que superficiel et rien n’a coulé  )

3/ ben on rouvre un peu….  (ça me fera moins mal que la cuisse..Mais bon…)

Pas dit que je puisse reprendre l’équitation en septembre grrrr ! ^^

Voilà pour le moment…

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