La confiance

Ah la confiance ! Un grand sujet de discorde…

La confiance a-t-elle des degrés ? Est-elle facile à accorder et à qui la donner ? Doit-elle passer par toute sorte de méfiance ?

En tout cas pour moi… elle est longue à accorder. Mais là encore n’est-ce pas une éducation de vie, les épreuves endurées qui l’ont fait disparaître ?

La confiance en soi d’abords, car peut on avoir confiance aux autres si on n’a pas confiance en soi ? Un minimum…

Là je dirais que c’est très variable encore… les jours de doutes sont nombreux, les questions sur moi-même aussi, des remises en question…

Ensuite en dehors de la famille, -car là je considère que c’est encore une confiance à part, même si elle se gagne aussi et qu’elle peut se perdre…- elle est extrêmement difficile à accorder.

Je fais souvent même involontairement des tests, je ne peux pas m’en empêcher mais le pire c’est qu’à la moindre faute je ne peux l’accorder et il faut repartir à 0 !

Ce que je ne supporte pas c’est la moindre petite promesse non tenue. On pourrait me dire qu’il y a des cas graves qui peuvent empêcher la réalisation de la promesse faite mais ! Mais dans ce cas une attitude générale doit suivre… Je tente un exemple. Dire avoir tel soucis (qui doit vous abattre mentalement) pour éviter de tenir sa promesse et d’un autre côté s’amuser avec d’autres…

Promettre un voyage et prétendre avoir manqué son train, enfin y en a des exemples…

Donc cette confiance dans la vie de tous les jours, face à des gens que je côtois, que j’ai face à moi, je ne l’a donne pas comme ça.

Maintenant la confiance virtuelle… enfin faux mot car elle n’existe pas à mes yeux.

Mais pour expliquer : les gens que je côtois dans les jeux, comment leur accorder une confiance alors que je ne sais rien d’eux et qu’il est si facile de mentir derrière un écran ??

Alors oui je suis certainement encore plus méfiante, encore plus exigeante et surtout encore moins tolérante envers des promesses (si petites soient elles) non tenues, pour des mensonges ou des non-dits.

On a beau dire : « je ne mens pas », mais si la confiance n’est pas instaurée, quelle preuve subsiste ?

Certaines des personnes « virtuelles » ont toute ma confiance, mais elles ont passé avec « succès » un sacré nombre de tests …

Stupéfiant

Il est stupéfiant de voir comment les psys peuvent renverser une situation et vous mettre au pied du mur…

C’est vrai déjà entre lassitude et déprime samedi dernier, et aujourd’hui en parlant de distance d’attachement ou de tristesse : « …ne pas s’attacher c’est pouvoir ne pas être triste en cas de perte de contact… », lui vous transforme ça aussitôt : « … donc s’attacher c’est la possibilité d’être triste… »

Quelque part si je refuse de créer des liens trop « profonds », si je sens que ça devient important et que je mets ces distances, c’est juste pour me protéger, pour éviter de souffrir…

Néanmoins, comme je lui expliquais, quelque part je trouve inquiétant de ne pouvoir vraiment s’attacher…

En même temps, pour ce qui est de la famille, il en est bien autrement… Pourtant la souffrance, là, n’a-t-elle pas encore plus de « chance » d’être plus grande encore ??

On va peut être devoir partir pour l’Angleterre, -mais quelque soit la ville en fait- et je lui ai fais la remarque qu’en rien je ne m’investirais là bas si c’est pour en repartir 3 ans après…

Le problème c’est qu’ici ça va faire 7 ans que nous y sommes, et depuis 3 ans je m’investis dans pleins de choses, comme si je trouvais ma place…

Alors devoir tout quitter ça devient dur… bien que l’idée fasse son chemin, et puis j’aime partir à l’inconnu aussi… Même si aujourd’hui, avec les enfants tout pose plus de soucis…

L’Angleterre pouvant n’être qu’une étape, je ne me vois pas m’investir pareil…

Alors inconsciemment ne suis-je déjà pas en train de remettre des distances avec certaines personnes pour être sur de ne pas être triste au jour J. ? 

Quel bien !

Ce matin j’ai enfin repris mes (bonnes ?) habitudes…

Je suis allée au haras toute la matinée, longer Ketchup (seule), sortir en liberté et faire sauter les chevaux et les poneys, en compagnie de Christine…

Déjà jeudi matin après le cours je suis restée jusqu’à 14h00… Après avoir nourrit les chevaux, j’ai accompagné Julien (cavalier soigneur –j’ai appris le nom exact de son « métier »-) le temps qu’il travaille le dernier cheval.

Nous avons pas mal discuté sur le milieu du cheval et comment, lui, il en était arrivé à ce métier.

Il m’expliquait surtout tous les côtés galères et les moyens financiers nécessaires dans ce domaine !

On en parlait surtout par rapport à mon fils, qui désire faire un métier ou il s’occupera des chevaux ; garde républicain est sa première idée…

Mais il est vrai qu’il envisageait aussi d’avoir son haras… mais là financièrement …..

Je lui expliquais dernièrement, qu’en fait, avoir un bon métier et pouvoir avoir son cheval était aussi très bien !

Enfin il n’a que 11 ans, il a encore le temps de voir ce qu’il veut faire réellement, et ce qu’il pourra aussi…

Une journée et le haras :)

Décidément lorsque les pieds sont « posés » au Haras, on n’en sort plus

J’avais  … heu … fermement (mais si ! ) décidé de n’y aller que le matin.

Tout démarre plutôt en douceur, je cause beaucoup avec fanny et je la suis plus que ne l’aide (ça je n’aime pas ).

Puis le véto arrive ainsi que des instructions… du coup là je suis seule à devoir faire certaines choses!

CA J’AIME ! , surtout les taches demandées ^^.

Aider Yohann en changeant quelques chevaux de boxe pour lui permettre de curer, puis rentrer les 6 doubles et tous les shetlands !

Sortir 1 cheval et en rentrer un autre.

Faire marcher pendant 15 mns, le poney Capt’ain qui boitait… trottiner même avec lui pour montrer à Roselyne s’il allait mieux…

Puis chacun déjeune… après avoir nourri les chevaux, bien sur!

Du coup sachant ce que Fanny avait encore à faire, et à sa demande  je reviens l’aprèm pour 13h45.

Et là encore génial, sortir et rentrer les chevaux, et en mettre 4 à tour de rôle en liberté.

Ce qu’on appelle le mettre en, liberté, c’est l’amener avec un licol jusqu’au manège (le grand), le lâcher et le faire trotter et galoper (parfois sauter).

Ou il faut faire attention c’est au lâché, car il peut se mettre à ruer et partir de travers…

Enfin voilà, rentrée pour repartir presque aussitôt pour l’école, puis douches des petits puis GYM !

J’ai dû me donner! (comme à chaque fois en fait ^^ ) ou alors c’est ajouté à la journée… mais là je me demande si je dois prendre de l’aspirine ou pas !

Surtout quand je pense que jeudi matin je remonte et que c’est donc 48h00 après le sport, et souvent ce qui correspond à la venue des courbatures !

Enfin une journée bien en « forme »….

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