Alors ces photos …

Et bien celles avec Papillon, extra ! J’ai pu en prendre 2, et une de chaque petit, ma fille avec Gribouillis et le petit dernier avec libellule. Mais grande déception quand je m’aperçois qu’avec Farouk, il ne m’en propose qu’une seule ! Je vais donc le voir, et lui demande s’il a d’autres épreuves ; il répond qu’il est, certainement, très intransigeant, mais les oreilles de Farouk n’étaient pas comme il voulait, du coup il les trouvait pas terrible ! Mais quand il me demandait à 2/3 reprises si les autres me plaisaient, je répétais que j’étais quand même bien déçue de ne pas avoir celle de Farouk ! Un moment il me regarde et me dit : « vas le chercher, vas chercher Farouk ! » 

Et voilà j’ai donc hâte d’être à demain pour les voir, de même que celles de mon fils avec Le Prince et Hugo, et également où nous sommes tous les 4 ensembles avec Le Prince.

Avec Farouk il a vérifié de suite sur l’appareil et il en a repéré une ou deux de sure ! Farouk bien gentil, ou très câlin , a de nouveau posé son nez dans mon cou ! Il a fait sa star^^.  

Hier j’ai pu le monter ! Trop cool ! Nous avons fait dressage, quelque chose que j’adore et nous avons (enfin ^^) appris quelque chose de nouveau ! S’arrêter avec les aides ! Puis au galop, un moment, Christine me dit « holà ^^ doucement ». Je lui réponds : « Ha je vais trop vite ? » Et bien ce n’est plus du galop de travail ça » en souriant et en ajoutant : « Ça y’est Murielle se croit en rando là ! »

En fait je crois que ce soit Farouk ou moi, nous étions très bien là, je ne le poussais absolument pas, je l’ai laissé prendre un peu de vitesse. Surprise quand même de ne pas avoir du tout décollée et de ne pas vraiment sentir cette vitesse ! Enfin un court génial !  

Avant-hier, voilà que mon homme adoré, parle de la possibilité d’acheter un cheval très bientôt ! Enfin si on en trouvait un à moins de 1500 euros et un peu quand même selon la pension ! Je demande donc à ma miss Fanny, si on peut trouver un cheval style Farouk pour ce prix !  Et bien en fait, me dit elle, c’est un minimum à mettre pour avoir un cheval correct… Mince de mince !

Du coup il faudra attendre juillet au lieu de février ! J’ai rêvé très fort un instant ! Mais bon si déjà on peut l’avoir en juillet, – surtout qu’il semblerait qu’on ne parte pas en vacances, car on ne peut pas réserver tant que mon homme n’a pas prit son nouveau poste…- ce sera toujours beaucoup mieux, que d’en avoir dans 3 ans ! Remarque à voir si Fred me fait une facilité de paiement aussi… à étudier avec le prix de la pension. Et puis, je demanderais bien à Julien (avant la visite vétérinaire), qu’il vienne me donner son avis sur ce cheval.  

Voilà, ce matin pas au haras, car deuxième infiltration dans mon épaule ; pas besoin de la troisième, ouf ! Mais séances de kiné à faire et repos ¾ mois !    

Vers 11h30 Fanny vient me chercher, nous allons à Chartres, je n’aurais jamais autant « voyagé » qu’avec elle , mais bon je comprends que de faire tout toujours seule ce n’est pas trop cool, pis on se marre bien quand on se paume !   En fait il est 11h38 donc miss t’es en retard !

Pas de cours, trop de vent !

Et pour le coup tout le monde a dit : il serait imprudent de monter… les chevaux deviennent fous avec ce vent… Céline et moi étions bien d’accord, car entre le vent (en fortes rafales) et la pluie, il y avait un de ces boucans dans le manège !!  Les chevaux auraient vraiment eu peur ! Déjà l’autre fois, avec un peu de vent on ne les sentait pas très bien (y compris les cavaliers forcément !) donc là, pas la peine de prendre de risques ! Du coup on s’est proposé de faire du « travail » 

Céline et moi avons sortis en liberté : Kadéo, Gaïsha, Kaa, Mulligan avec Héros, L’Or, Malabar avec Nikita et Odyssée (Christine est venue avec Odyssée), puis Eole et Hugo. Pratiquement tous réagissaient au vent, plus ou moins… Kaa et Eole évitaient de passer trop près de la porte, et tressautaient à chaque grande rafale !  

Puis je suis allée à la forge pour voir Papillon et le maréchal-ferrant, pendant que Céline finissait de s’occuper de L’Or, (elle s était roulée dans le manège !). Il bougeait pas mal et Thomas m’a demandé si je le connaissais bien, car à mon approche (non non ce n’est pas ni de la vantardise, ni exagéré !), il s’est un peu calmé. Du coup, je suis restée à ses côtés tout le temps du ferrage devant et parage derrière. En plaisantant je lui ai dis : je vais te donner mon téléphone, comme ça tu m’appelles quand tu as un cheval difficile !  

J’ai ensuite ramené Céline chez elle (elle a osé m’appeler ce matin pour me demander de venir la chercher vu le temps !). Et enfin rentrée à la maison, il était quand même plus de 13h00 !  

Ah j’oubliais ! J’ai hâte d’être à samedi et de voir les photos !! Et oui, les photos d’un pro qui est venu au haras ! Il a prit mes deux petits bouts avec Gribouillis et Libellule comme shetlands, et puis j’ai voulu en faire … En fait, au départ, je n’osais pas et c’est Amandine qui m’y a poussé .  Elle me dit : « Tu ne vas pas faire une photo avec Papillon ? » Je lui réponds que j’aimerais, bien sur, mais que je ne savais pas si je pouvais (Papillon était en plus au pré !).

J’appelle Christine (qui était dans le grand manège) pour le lui demander. Elle me répond que Papillon ne sait pas rester sans bouger… j’insiste un tout petit peu, et elle me répond « oui tu peux essayer ! ».

Amandine est venue avec moi et a rentré Pétrus, en même temps que je prenais Papillon. On s’est mise à deux pour le brosser, y en avait besoin ! Puis je suis allée vers le photographe, en lui précisant que c’était un jeune cheval et qu’il ne savait pas trop rester immobile. Pas inquiet le monsieur, il me dit on va voir … En fait, le seul petit écart que Papillon est fait, c’est quand son collègue (au monsieur) a voulu s’en approcher , du coup, par la suite, il me disait comment me mettre et quelle direction donner au cheval (et c’est moi qui le faisait bouger!) ^^ Il a fait un flash vers lui mais dans le vide, là Papillon a dressé les oreilles mais sans plus.

Ensuite j’ai fais aussi quelques photos avec Farouk ! Là il doit y en avoir de réussies, car bien détendu, il a posé son nez sur mon épaule et là le photographe n’a eu de cesse de dire «  ah super ! Génial, c’est magnifique ! On ne bouge plus ! »

Heureusement que Farouk aime cette position car allez expliquer à un cheval qu’il ne doit pas bouger pour la photo !! Puis il en a prit une autre où je devais le regarder (Farouk hein, pas le monsieur ! ) et une autre ou je regardais au loin…

Que ce soit avec papillon ou Farouk, je pense qu’il y en aura de belles ! Il a intérêt à me faire un prix le monsieur … car il est cher quand même ! Mais c’est vrai que c’est un professionnel des concours internationaux alors….  Et j’ai vu un exemple de ses photos, c’est magnifique ! C’est pourquoi j’ai d’autant plus hâte !

Il reste encore le grand qui imaginait déjà prendre des photos avec deux chevaux ! Ben je lui ai dis que non que ce n’était que moi qui avait le droit, et qu’il devrait se contenter d’une seule photo… Je suis presque sur qu’il va s’en payer une ! Lui c’est samedi, il voulait Hugo et Odyssée, je l’oriente sur Hugo… s’il ne bouge pas au flash.

Questions/ réponses, attitude du cheval

Le galop en entrant dans le pré, les règles sociales.

–          Que fait un cheval en allant galoper partout lorsqu’il entre dans un pré ?

Il vérifie sa sécurité, et son confort. S’il y a d’autres congénères, la communication sera progressive même dans la découverte de l’autre : je regarde, j’avance, ça peut aussi taper rapidement. Les blessures importantes sont plus à craindre les premiers jours (moins d’un mois).  

Récompense et renforcement.

–          Quand et comment les utiliser dans l’apprentissage?

Il existe deux sortes de renforcement : le positif qui sera la récompense et le négatif qui sera une pression. Pour faire entrer un cheval dans un van on peut utiliser des granulés (ou gourmandise), ce sera le renforcement positif. Pour faire travailler un cheval au sol, on utilisera plutôt le renforcement négatif (toujours suivi d’une caresse ou compliment lorsque le cheval a comprit ce qu’il fallait faire), qui consiste à le mettre en situation d’inconfort (sans qu’il est mal) par de légères pressions. Par exemple, en faisant une pression des doigts sur l’épaule pour le faire bouger que des épaules, la pression pas seule bien sur, on avance aussi  en étant placé juste devant cette épaule.

–          A quel moment le cheval a comprit l’exercice ?

Dès l’instant ou vous cessez la pression ! Donc là le timing est très très important et en même temps c’est vraiment le plus difficile ! En effet, vous voulez qu’il fasse un déplacement des épaules, pour un mouvement réussi il doit croiser son antérieur le plus proche de vous sur le devant, il faut vous arrêter pile au moment ou il est croisé. 1 seconde après il est décroisé et si vous avez arrêté la pression de la main, il ne saura pas que c’est le croisement que vous attendez ! Il faut toujours laisser un temps de réflexion au cheval, lorsque vous avez cessé la pression parce qu’il a accompli le mouvement attendu, il doit avoir le temps de se dire : « ah oui, là ça devient confortable donc c’est ça que je dois faire ! ».  

Sensibilisation et désensibilisation.

–          Désensibilisation

Le spray anti mouche est un bon exemple. On veut le désensibiliser, qu’il n’est plus peur. Pour cela il faut arrêter d’avoir le réflexe de cesser le spray dès qu’il bouge. On devrait arrêter le spray dès qu’il ne bouge plus, puis recommencer. A force il se rend compte que le spray n’a rien de dangereux et que s’il ne bouge pas ça s’arrête.

–          Sensibilisation

Prenons le stick. Le cheval y est à la fois désensibiliser, on peut le caresser avec, et sensibiliser dans le travail. On peut utiliser le stick pour le faire avancer, il y est sensible sans pour autant en avoir peur.  

Vie naturelle et auprès de l’homme, avantages de l’éthologie

Dans la nature les groupes sont fait d’un étalon, d’une jument dominante et d’autres juments. Le cheval est claustrophobe de nature, d’où l’importance des box éclairés et suffisamment grands, et qu’il est vu sur ses congénères. Souvent le stress caractérisé par des tics, coliques, de l’obésité, un comportement devenant agressif, est du à cette claustrophobie.  

Cette méthode a aussi un intérêt financier, moins de soins vétérinaires puisque les chevaux sont plus calmes et détendus, ne sursautant pas au moindre bruit. Elle apporte aussi plus de sécurité aux cavaliers, et un bien être au cheval.  

On apprend aussi à faire céder plutôt que d’aller contre. Un cheval a un instinct de fuite et donc d’opposition par nature. Il faut qu’il cède en pensant que l’idée de le faire est sienne.  

Il est préférable d’utiliser la gestuelle, d’abord puisque les chevaux ne parlent pas. Et lorsque l’on fait travailler son cheval à la voix, on laisse passer des émotions, ce qui peut être ennuyeux.

Les anglais sont reconnus comme étant les plus anthropomorphiste (un peu comme la gente féminine, donc je cumule un peu les deux ayant des origines anglaises^^). Par exemple vous voulez faire reculer votre cheval (qu’il respecte votre espace vital) : vous devez prendre une attitude ferme, droite et le regarder en fronçant les sourcils, la longe en main qui se tend avec doigt dans sa direction. S’il ne recule pas, faire un mouvement de droite à gauche avec la main tendue, ce qui bouge légèrement la longe et là avec le poids ça devient un inconfort. Dès qu’il fait un pas en arrière, arrêter le mouvement puis recommencer jusqu’à ce qu’il soit en bout de longe. Pour le faire revenir vers vous, il suffit de prendre une attitude moins « sévère » et de faire glisser la longe lentement vers vous, sans jamais tirer.  

L’éthologie est une méthode en douceur mais avec fermeté ! Ce n’est pas une méthode « douce » ! On utilise la prévention à la place de la punition !  

Le matériel utilisé en éthologie

–           le licol

Celui utilisé est très fin et pas plat comme les licols traditionnels. Il est dans une matière qui évite la transpiration. Il est fin pour être suffisamment inconfortable et avec plus d’appuis pour le cheval s’il va contre, mais sans le blesser. La longe est longue (3.70m) pour des raisons de sécurités et le travail dit en cercle, également lourde pour que le moindre mouvement soit ressenti par le cheval. Il existe des longes de 7 à 15 ms. Le licol sert à former ses mains pour mieux utiliser le mors ensuite, qui doit ne doit servir qu’à à affiner un exercice.

–          le stick

C’est le prolongement du bras. Il sert à appuyer la demande. Par exemple sur un cercle à main droite, on indique la direction en écartant la main droite et on prolonge la demande, ou on fait accélérer l’allure, en mettant en léger mouvement le stick derrière le passage de sangle. A cette distance si le cheval n’avance pas, il peut être « touché » par le stick, ainsi il comprend car ça devient inconfortable. Le stick est rigide car on veut pouvoir caresser le cheval avec, s’il n’était pas rigide on risquerait de le taper plutôt que de le caresser ! On ne punit pas avec un stick, on touche. En fait c’est même le cheval qui « touche ».  

Le poulain.

Le sevrage s’effectue en douceur pour éviter des traumatismes (contrairement  aux ombreux clubs…). Les mères et poulains sont tous mis ensemble et à partir du moment de sevrage (6 mois environ) ils enlèvent une mère à la fois. La nourriture étant déjà mixte (granulés en même temps que les mères) ils ne cherchent pas à prendre le lait d’une autre ; mais ils ne sont pas seuls et, du coup, ils restent calmes et sereins. Ils sont laissés tranquilles jusqu’après 6 mois. Ils connaissent le licol pour le pucelage, les soins vétérinaires… mais ils ne sont pas ennuyés, ni touchés les premiers mois.  

Il reste encore pleins de questions mais je pense que petit à petit en faisant les stages à la Cense, j’aurais mes réponses.

Petit à petit je mets en pratique déjà ce que je peux sur ces chevaux de club, n’en possédant pas encore. Mais je vois déjà l’efficacité de pleins de petites choses. La première simple et efficace, changer sa façon de mettre le licol ; passer d’abord son bras sur l’encolure du cheval pour aller chercher l’attache, et lui proposer de mettre son nez dedans. Et bien si on passe ainsi son bras (heuuu parfois c’est dur ! le cheval peut être grand !!), le cheval a tendance à aller mettre son nez en tout cas vers l’autre main et donc le reste du licol ^^ .

Je mets aussi en pratique pas mal de choses avec Iroquois, notamment au montoir, et d’autres encore pour ne pas se laisser dépasser ou pousser par les jeunes chevaux qu’on ramène ou emmène au pré.

En tout cas, cette journée m’a vraiment donné envie de poursuivre dans cette voie. Un cheval qu’on sent bien et pas stressé, c’est quand même chouette… même si, je crois bien, je continuerais d’utiliser aussi la voix…justement parce que je crois que c’est un plus qu’on a par rapport à ses congénères et que c’est une différence qu’il doit prendre en compte, sans devenir anthropomorphiste.

Un aprèm au haras

Cet après-midi, la tête encore pleine des images d’hier, je file au haras pour mon cours. Le cahier ne dit pas qui je dois monter.

Par « habitude » je prépare Iroquois mais personne n’arrive… Christine me demande du coup de monter en même temps qu’Amandine et qu’ensuite nous sortirons les autres en liberté… Iroquois égal à lui-même, sursautant au moindre bruit anormal et n’aimant pas ne pas galoper quand les autres galopent ! Il n’aime pas non plus les pétarades du tracteur et Kaa non plus d’ailleurs !

Et également les coups de cravaches de Justine sur Nonette le font tressaillir ! Enfin du petit travail 45 mns en arrivant à ce que je voulais : qu’il trotte et galope en sécurité.

J’ai longé Hugo, puis nous (Christine et moi) avons sorti en liberté Héros, Plume, Jason, Milords, Othello en même temps ! Il fallait les voir tous galoper et vouloir prendre la première place sur la piste ! C’était trop beau !

Après nous avons mis Farouk et Alexandra (la grande amie de Christine est arrivée). J’ai donc continué seule avec Eole puis pour avancer Amandine, j’ai terminé avec Once. Un bon après-midi quoi, comme j’aime!  

Et j’y retourne demain matin pour aider Amandine qui se retrouve seule.

« Journée découverte » à la Cense

Enfin ce jour tant attendu est arrivé ! Je me lève des 6h35, je veux être partie à 7h15, je partirais à 7h00 😀

Je prends avec moi juste ma caisse de petit matériel et mes guêtres, je ne sais pas si le travail est au sol ou à cheval l’après-midi. Je me mets en jean et mes bottines de monte. Faudra être à l’aise, de cela je n’en doute pas.

Je prépare mon cahier pour prendre les notes, toutes mes questions et le plan. Seulement voilà, quand je pose la caisse dans le coffre de la voiture je garde le cahier avec moi ; je rentre un moment prendre mon manteau et là… cata… je pose sans faire attention le cahier sur la table, où il restera !

Jusqu’à Rambouillet pas de soucis je connais, c’est après que ça se gâte… Déjà je savais qu’il y avait trois directions à prendre, Clairefontaine, Rochefort et Bonnelles. Seulement dans Rambouillet, pas de panneau de ces villes,  je finis par découvrir sur un mur de maison, un tout petit panneau avec Rochefort ! Puis au carrefour d’après de nouveau plus rien… et pas de plan… Je prends au hasard une route qui me mène loin et pas dans la bonne direction et horreur… cette route est style autoroute !! Une fois dessus impossible d’en sortir ! Une fois mon demi-tour réussi j’appelle mon mari (à son grand désespoir car le pauvre je le réveille, il n’est que 8h !). Il me dit de prendre Dourdan.. Hum hum… Une fois raccroché je m’aperçois qu’il n’y a pas de Dourdan… Je file, à la boulangerie, demander. Rochefort ? Laissez-moi réfléchir… ah non je ne connais pas… Clairefontaine ? Ah oui ça c’est simple !

En effet quand on prend d’abord Chevreuse, on trouve Clairefontaine… Ensuite Rochefort était indiqué mais rien pour le haras de la Cense !! Dans Rochefort aucune indication ! Je n ‘en suis pas revenue ! Et là je me souvenais de prendre Bonnelles, j’ai demandé à un cycliste après lui avoir laissé finir de monter la petite côte, il savait heureusement !

Enfin me voilà arrivée mais… et bien ce n’est pas encore gagné !

Aucune indication pour le lieu de rendez-vous pour cette journée ! Je roule, je demande à un monsieur (fort aimable) qui descend même de son tracteur (et moi de la voiture ^^) s’il est au courant. Il m’indique l’accueil et le restaurant. Re hum hum… l’accueil est fermé ! Par contre au restaurant, de nouveau une personne très gentil nous accueille, la jeune femme (arrivée elle depuis 1 quart d’heure) m’a rejoint et nous prenons un café, puis Philippe arrive.

Le café n’est même pas offert !  Tout comme le repas du midi qui est à prix réduit mais payant… Pourtant la journée coûte quand même 90 euros !

Notre formatrice arrive, Emilie et nous pouvons commencer. Apparemment nous devions être 6 mais  nous resterons à 3.

Là questions réponses, échange et apprentissage, nous ne sommes pas là qu’à écouter mais nous participons vraiment. Philippe a son galop 4 n’habite pas très loin de la Cense, n’a pas de cheval et monte comme moi en club mais qu’une heure par semaine ; Nathalie est propriétaire d’une jument arabe boulonnais croisé avec un quater, élevé au biberon mais aux côté de sa mère (qui n’avait juste pas assez de lait), elle l’a eu à 1 an et demi et a fait son débourrage et éducation.. Elle monte depuis l’âge de 7 ans et en a 27, sans jamais avoir arrêté !

Après les questions réponses notre formatrice va nous montrer en pratique ce que nous ferons l’après midi, et ce qui est possible de faire en utilisant cette méthode éthologique. Sur vidéo c’est très impressionnant mais là devant soi même si ce ne sont que de petits exercices, cela est encore plus impressionnant !

Nous allons ensuite mangés, pas très équilibré mais vraiment bon !

Puis à nous de mettre en pratique ! Par exemple ici il fallait la faire tourner en déplaçant les épaules, puis la faire reculer jusqu’au bout de longe.

notre formatrice

Un cheval est claustrophobe, et là l’exercice consistait à le faire d’abord passer entre soi et le par boot et ensuite entre deux plots et l’arrêter de suite derrière. Ceci après avoir travailler le démarrage en cercle et l’arrêt bien sur !  Ce qui est aussi impressionnant c’est pour reconnecter son cheval ! Regarder fermement vers le postérieur, et le faire bouger en fait jusqu’à ce que le cheval pointe ses deux yeux sur vous et là, stop, il est en arrêt et connecté. Le timing est hyper important et en même temps c’est le truc le plus difficile à acquérir !

Là travail en cercle, la main droite indique la direction, la main gauche et stick pour faire avancer ; sans toucher avec ! Il suffit juste de le mettre après le passage de sangle, y comprit pour accélérer son allure.

Avouez que j’avais le plus beau (enfin belle) avec ses supers yeux bleus ! Ensuite une fois le travail fini nous les rentrons et un peu de foin pour les faire patienter jusqu’au soir… Puis nous retournons dans la salle vidéo pour de nouveau un peu de questions réponses et regarder une vidéo qui montre jusqu’où on peut aller avec cette méthode. Il ya quand même des choses impressionnantes ! Petit questionnaire d’avis à remplir et une grand envi de revenir là-bas ! Je n’ai plus qu’à m’inscrire pour les stages et voir financièrement car c’est vraiment pas donné… mais utile et intéressant !  

La plus belle Arizona

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