Ténébra : on ne touche pas à ma biquette !

Punaise, elle la défend sa biquette !! Je l’avais déjà vu baisser les oreilles lorsque Vesta s’approchait trop vite de Chouki, mais là, impressionnant !

Au moment de rentrer au paddock (tiens oui, cette partie ressemble en fait à un grand paddock), Chouki est passée un peu loin devant, Vesta s’est mise à courir vers elle. Ténébra qui rentrait tranquille au trot, a pris le galop les oreilles plaquées en arrière, et paf ! Elle lui a montré ses fesses et a soulevé légèrement les pieds ! Vesta avait déjà changé de direction quand elle a vu la jument prendre le galop mais là, du coup, elle s’est arrêtée net, et m’a regardée !

Tu étais avertie ! Heureusement que Ténébra n’est pas non plus du style à taper, on voit bien que c’est vraiment pour avertir !

Demain je la balade ! Elle ne boite plus du tout depuis lundi, et a même reprit le galop !

On fera juste un petit tour pour voir…

Je me suis aperçu également, qu’elle rentrait plus volontiers au paddock, après minimum 30 mns de broutage dans le jardin !

Mais au fait, d’où vient ce facétieux poisson d’avril ?

L’origine était Charles IX
Si l’origine du poisson d’avril est controversée, l’hypothèse la plus courante le fait naître au 16ème siècle. En 1564, le roi Charles IX a décidé que l’année ne commencerait plus le  1er avril mais le  1er  janvier. Un changement a également décalé les échanges de cadeaux et d’étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année. Pour semer le doute au sujet de la date réelle du nouvel an, certains ont persisté à offrir des présents en avril. Avec le temps, les petits cadeaux d’avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres.

Pourquoi le choix du « poisson »
Si les farces sont désormais connues sous le nom de « poisson d’avril », cela remonte là encore à ce cher 16 ème siècle. Les cadeaux que l’on s’offrait en avril  étaient souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l’un des pièges les plus courants était l’offrande de faux poissons.



Gringo : extérieur

Marie-Pierre le trouvait un peu chaud ce matin par rapport à samedi ou je l’ai monté et même dimanche ou elle l’a monté. Gringo bouge dans son espace « sellage », mais comme à mon habitude, je reste hyper calme. Marie-Pierre a encore dit « je vais me fâcher » ! Dur, dur de se débarrasser de mauvaises habitudes 🙂

En effet Gringo semblait avoir hâte de sortir !  Nous allons à pied d’abord pour être sur de bien sangler la deuxième fois, les selles western ont ce désavantage de devoir vraiment être bien sanglées avant de monter !! Une fois à cheval, c’est inaccessible ! Sur ce chemin, je lui fais marche/arrêt et un peu

trot/arrêt. Même s’il est vif ce matin, il est bien à mon écoute !

Marie-Pierre ne semble pas rassurée malgré mes paroles ! Au montoir, il n’a pas du tout bougé. Je lui ai montré, pour la rassurer, qu’il savait même rester immobile ! Elle m’a demandé de l’appeler une demi-heure après pour partir travailler rassurée !

En effet, il était plus guilleret ce matin, après un peu de trot il a décidé d prendre le galop ! Bien sur je le stoppe de suite et là petit coup de cul, mais comme Genga la première fois, pas pour virer, juste soulever.

Immobilité, 3 pas de recul, immobilité et on repart au pas ! Tout ça sans pression, sans un cri, sans un mot même…

Ensuite, j’enchaine avec un petit exercice, trot/pas. Nous finissons le bois ainsi et arrivons sur la plaine. Et bien, aucun souci ! Nous avons fait une longue distance de trot, à bonne allure et régulière ! A aucun moment il n’a demandé, ou cherché, à prendre le galop. Je me suis arrêté plus loin pour appeler Marie-Pierre et la rassurer. Et bien, même là je lui ai dis : « t’imagine, je suis en pleine plaine et il est là, immobile ! »

Bien sur je me suis un peu trompée de chemin !! La première fois au lieu de tourner à gauche, je tourne à droite… Tant pis le chemin est tellement beau, qu’on galope !

Nous arrivons devant les « volailles », sa crainte ! (écart à prévoir)

Ah ? Heu…. Je n’ai rien senti ! Par contre j’ai ri ! Il a bloqué sur les poules, il les regarde, complètement immobile. Et puis il souffle très fort par les naseaux et… tressaute ! Le jarre a poussé son cri ! Un petit sursaut, il le regarde, ressoufle par les naseaux, et va s’approcher du grillage !

Par contre, plus bas dans la rue, gros travaux, et un peu plus loin  à droite on entend le tracteur !

Là, il a fallu s’y reprendre pour passer ! Mais on y est passé et au pas …

Enfin, voilà, je reviens ravie, c’est vraiment un cheval adorable, et très câlin !

Samedi, on fera avec Naomi, donc à deux, on verra si en effet il est très différent, ou juste comme aujourd’hui… et dimanche, la matinée pour moi et l’aprèm pour Marie-Pierre.

Ahhh j’oubliais !! En allant chez Marie-Pierre, j’ai croisé l’autre abruti !

Forcément je passe devant les prés…. Il a ralenti… je me suis demandé s’il allait faire demi-tour !

Quand j’ai dis ça à Marie-Pierre, elle m’a dit : mince qu’il vienne tienne ! Je l’attends lui !! C’est bien dommage que l’autre fois il n’y avait que mon mari, car je lui en aurai bien remis une couche !! »

Gringo : début travail monté

Alors, samedi matin j’ai enfin monté Gringo… Un peu de travail au rond de longe avant, et là, déjà ; notre attitude à tous deux est différente !

Moi, un peu plus ferme, et du coup lui plus attentif ! Il n’a pas mangé un seul brin d’herbe dans le rond !

Marie-Pierre le trouvait très bien !

On est allé à pied un peu plus loin pour ressangler et monter. Il s’est aperçu que ce n’était pas sa cavalière habituelle qui le montait au moment ou j’ai mis mon corps contre la selle (le pied à l’étrier, il n’a pas bougé). Une fois qu’il ne bougeait plus je suis descendu, fais bouger un peu, puis remonter.

Nous sommes partis au pas tranquille dans le bois. Tant qu’il sentait Mari-Pierre pas loin, et l’entendait, il tournait un peu la tête. Mais une fois éloignés, il est devenu attentif à ce qui se passait devant lui.

Et bien il a été vraiment super. Il répond aussi bien aux jambes qu’aux mains, et même à l’assiette, car un moment, j’ai du (sans le vouloir) par mon bassin lui demander de s’arrêter !

Même dans la plaine, avec le vent, il n’a pas cherché un seul instant à prendre le galop ! J’avais promis à Marie-pierre d’aller en plaine que si je le sentais bien !

Il m’a également confirmé qu’il n’aimait pas « rentrer » trop vite ! Il aime les balades, du coup, même sur le chemin du retour, il reste calme et ne cherche pas à accélérer !

Quand on vient le chercher au pré, c’est lui qui vient ! Tout le temps ou nous sommes resté devant son abri à discuter, il y est resté ! Il n’est retourné brouter que lorsque nous sommes parties !

Il est très joueur, et test un peu, mais il est tellement social et agréable !

Du coup je devais e remonter le lendemain mais vu la nuit passée, (ma puce a fait des cauchemars !) j’ai annulé….

Par contre demain j’y vais et je l’emmène pour 1h30 minimum, et samedi au moins 2h mais tranquille et avec Caroline, car le dimanche il part pour la journée entière !

Je vais enfin accompagner Caroline pour la rando. On fera peut être moitié-moitié avec Marie-Pierre. Ténébra n’étant pas prête ….

Ahhh Ténébra m’a éclatée !! Elle laisse Chouki manger dans sa baignoire !! En même temps Chouki sort sa gamelle de l’igloo très souvent !