Génial

De reprendre pleinement l’équitation, le contact du cheval, de retrouver en plus son favori (enfin :D) Farouk, de retrouver ces sensations de peur mais en même temps d’un tel plaisir à l’obstacle, tout ceci n’est que du bonheur !

De plus n’étant que 2 le lundi aprèm, Christine nous a proposé d‘apprendre à longer un cheval !

Joëlle en possédant un et ayant du mal, apparemment, en avait parlé avec Roseline, lui disant qu’elle n’étant sans doute pas la seule à qui cela intéresserait d’apprendre autre chose que monter ou sauter.

Donc programme : saut et longe tant que nous serons deux !

A part toujours un peu mal aux cicatrices, je suis hyper heureuse !

Ah, et à partir de demain soir, je pars pour 4h de gym intense par semaine.

Programme : les mardis et vendredis pour tout remuscler (abdos, fessier, bras…..), puis le mardi 1h de step et le vendredi 1h de body combat !

Attention les yeux !

Le perfectionniste…

… dépressif. Oui car le simple perfectionniste est juste « embêtant », par son exigence autant envers lui-même qu’envers les autres, le temps qu’il met à faire les choses (forcément avant qu’elles ne soient parfaites  ).  

Mais il existe donc, celui qui pour être perfectionniste en devient dépressif.. ou … il l’est, perfectionniste mais tellement, et les barres sont fixées si souvent trop hautes qu’elles ne peuvent être atteintes… Et là c’est la cata! En fait on le dit dépressif car évidemment à force de ne pas réussir là où il souhaite arriver, y a de quoi se morfondre !  

Mais souvent on le voit pas, où on le dit très « chiant »… Le pire c’est qu’il y a tellement plus derrière le peu de visible. Bien sur les gens très proches de ce genre de personnes, savent, parfois, le reconnaître… mais ce qu’elles ignorent c’est la quantité d’autres petites choses insatisfaites qui sont tues, reléguées au fond de soi…   Forcément on ne laisse pas tout paraître, on apprend très vite à cacher… mais là aussi du coup on se perfectionne à vouloir TOUT cacher… Alors par moment faut bien que ça sorte… et paf ! on devient dépressif…

Mais en fait, la barre suivante étant déjà placée, le fond du trou est vite… mit de côté… Tant pis s’il ressort des années après… On apprend juste à gérer ça aussi.. tant bien que mal.   Quand ça sort ça peut être par de la colère, du mutisme, des écris (tien là juste Arlette en avait fait la remarque sur un des derniers poèmes : « ça ça s’appelle une dépression… », pourtant j’en avais pas l’impression ).  

Pourquoi se fixer des barres si hautes? Et il y a autre chose… On ne se dit pas : « mince je n’ai pas les moyens de le faire… » mais : « je suis trop nulle, je n’y arrive pas… »

Et tout est comme ça… mais au moindre détail, à la moindre bricole, tout prend une autre ampleur.. une trop grande ampleur… excessif…   Dans le quotidien, dans les sentiments amour (domaine privé alors chuteeeuu ) comme dans l’amitié.

Cette impression de ne jamais en faire assez pour faire plaisir.. puis du coup, ne plus rien faire par peur de trop mal faire !  

Apprendre à gérer, à cacher, à cesser d’être TROP, d’espérer TROP, de vouloir TROP en faire pour les autres, de TROP se sous-estimer, de fixer des objectifs TROP hauts…

Pour répondre à Bulle

Comme tu dis Bulle dans ton commentaire : rien n’a été facile, et en premier lieu d’avoir ce déclic et surtout de l’accepter. En fait j’ai eu cette poche disgracieuse à ma première césarienne, et de là d’années en années, avec deux autres césariennes (plus les deux précédents accouchements), une prise de poids importante, elle s’est accentuée autant que mon mal être.   Le premier déclic a été grâce à mon gynécologue lors d’une visite.

Grâce à lui je prendrais enfin la décision de me faire suivre. Il faut bien savoir (et ça pas de doutes à avoir!), tout ce qui est problème de nourriture est liée au psychisme. Quand on arrive à l’accepter, il y a beaucoup de choses qui se déclenchent !

 Et puis pourquoi n’ai je pas encore d’avantage sombré? En effet à un moment, j’ai crié stop ! là ou d’autres filles n’arrivent malheureusement plus à le faire..

Ce sera mes premiers 13 kgs de perdus, après ce sursaut.   Les émissions aussi à la télé arriveront à point nommé, après 1 an de stagnation et de nouveau ras le bol. Puis c’est mon obsession face à ce ventre qui déclenchera le reste…

 Pour ce qui est des remarques… Alalala… Là c’est tordant parfois, mais aussi d’un triste….

Au départ tu as l’impression de faire tout ça pour rien… Tu trouves que c’est long, mais après tout, en général ces kilos tu les prends aussi sur plusieurs années alors il faut savoir patienter pour les voir disparaître… Ensuite tu as les réflexions : Ne perds pas trop quand même… Va falloir que tu t’arrêtes là … En général ce sont celles qui ont peur de se retrouver plus ronde que toi …   Enfin chaque stade est difficile à vivre et là crois moi le soutien du psy est hyper important!

De plus comme tu dis si bien, ce surpoids est une belle carapace… Il faut apprendre à vivre sans! Mon psy m’a dit un jour : Qu’allez-vous trouver à la place ? Tu vois y a encore du travail  !

  Bulle, le courage tu l’as, il suffit juste du petit déclic :), et de te donner tous les moyens pour réussir à faire face, avec de l’aide, à tous ces changements.

  Bise à toi Bulle  

PS : juste petit rappel : le psy n’est pas pour les fous ou déséquilibrés… Et il vaut mieux en consulter un avant de le devenir ^^

Questions

Questions

Envahie de doutes 
La (les) cicatrice(s) qui s’ouvre(nt)  

Terrassée par des peurs
Toujours cacher ses pleurs

Des questions plein la tête
Sur tout et rien, si bêtes

Ne rien pouvoir dire
Laisser faire l’avenir

A la fois loin et attentionné
Quelles sont ces réelles pensées

Ses gestes de tendresse disparaissant
Parce qu’il faut avoir vingt ans

Tous ces petits mots oubliés
Ou que nous n’osons plus donner

Laisser de côté les dires
Retrouver les rires

Ne plus penser à rien
Pour se retrouver enfin

Vieillir à ses côtés
Et continuer de s’aimer