Cela ne fait que deux jours, c’est peu de temps pour ôter cette souffrance de ton absence. Tu avais tellement d’habitude, de rituels, le matin et le soir. Chaque fois que je me déplace, je regarde vers le canapé ; quand j’ouvre la porte j’attends ta venue, quand je pars j’aimerais pouvoir te dire « je reviens vite » ; la nuit j’attends ton grattement sur la moquette, ton souffle ou encore le bruit que tu faisais en changeant de position ; lorsque je laisse, de nouveau, toutes les portes ouvertes, ou trainer des choses (torchons par exemple), c’est un rappel : tu n’es plus là….
De quelques mois à deux ans de vie que nous avions lundi, mardi il ne restait plus que deux heures…
Tu as été préparé, tu as accepté de partir, ta souffrance à ce moment là devait être insupportable. Quand tu es entré dans la salle du vétérinaire, tu t’es « installé » ; quand il a rasé ta pate et fait la première piqure, tu n’as même pas à cherché à l’en empêcher. Malgré une respiration difficile, tu paraissais si calme, apaisé.
Mais tu laisses un tel vide… Je sais que je m’en remettrais, comme cela là été pour chacun de mes animaux déjà partis, mais c’est tellement long…. et toi, tu avais des rituels….
Une chose est sure, c’est que tu ne souffres plus, que tu n’es pas mort seul, et que là-haut, je te sais heureux.
Bonne route mon Lurako, tu nous manques tant….