Mois : février 2008

Surprise…. Florent n’est pas là, c’est Olivier qui va nous faire cours… De ce que j’ai pu voir de ses cours avec les enfants, et ce que j’ai pu entendre de plus grands… dans les couloirs se murmure des : «  ce n’est pas gagné !! »

Et bien, en fait, c’était génial ! calme et bonne humeur, il y a un moment qu’on n’a plus eu… un peu d’humour et de la rigueur et tout est parfait ! Il corrigeait, sans une seule fois hausser le ton, et dès que le mouvement était atteint, il le disait ! Ce qui pour ma part m’a permit de continuer correctement le mouvement, ayant saisi l’instant du « oui c’est ça ! ».

J’ai également eu une nouvelle (pour moi) Lisa. Comme l’a fait remarquer Olivier, elle était bien mieux après le galop. J’avais pausé la cravache, puisqu’elle n’avait pas servie, et pour le premier tour au galop… elle manquait. Avant le cours on m’avait bien dit de la prendre ! Par contre, après, elle avait des accélérations !! Elle a même failli faire la course avec Isti (un cheval de proprio, qui est super sympa !) Très agréable comme jument, la seule qui ne tente pas de mordre au sanglage aussi ! Mais en tenue générale, j’ai une légère préférence pour Canarian (plus de caractère)… J’ai eu la mauvaise (cette fois !) surprise de constater qu’une nouvelle carte de 10 cours avait été entamée, sans qu’on m’en ai parlé…

Je n’avais pas vraiment l’intention d’en reprendre une, pour le côté financier.. Du coup, j’ai expliqué à Olivier, ce soir, qu’il était peu probable que je continu au 3^ème trimestre… Je laisserai ma fille finir, et la carte en cours pour mon fils. Je n’avais rien à redire sur les cours mais le côté financier était vraiment trop pesant… Et puis il y aurait eu un autre souci… je ne sauterais plus, alors que seront devenus mes cours ?

Je prends les tarifs autour et pour le moment, c’est Cécile, à Dammartin qui reste la moins chère. Le cadre est sympa et si je monte là bas c’est avec Sylviane une copine et caroline (une maman), qui insiste depuis deux jours, pour que je vienne. J’ai précisé à Cécile, aujourd’hui, mon problème pour le galop 4 et l’obstacle. Elle m’évaluera, et pour les cours d’après pas de soucis car Caroline n’aime pas l’obstacle et Sylvianne saute le dimanche.  L’avantage c’est que ce n’est pas trop loin de la maison, (15 mns) que c’est très familial et que je connais celles avec qui je monterai. Quand je fais les calculs, c’est une sacrée économie !! Enfin voilà, je calcule tout, entre Fanny, Amandine et donc Cécile… Puis là, malheureusement, le cœur devra passer après le côté financier….

Ce matin, après « mes » chevaux, me voilà partie direction un haras… Là, je dois voir le cheval de France. Il s’appelle Paymopa, c’est un criollo de 7 ans. Il est plutôt du style craintif, et elle-même, ayant fait deux chutes dont une importante (poignet cassé), a du mal là à le remonter.

Elle était venue me voir travailler avec les miennes et a fait les toutes premières bases avec le sien. Ce qui l’avait « calmé ». Aujourd’hui je lui ai bien rappelé que je ne donnais pas un cours, que pour cela il y avait des professionnels, avec lesquels je continu d’apprendre ! Elle m’a regardé faire.

J’ai abordé ce cheval,  comme avec Genga à ses débuts. Sauf que lui, il n’a pas de problème de confiance en l’homme ! Mais un manque de « respect » ! Je suis allée le chercher dans le petit pré, bien sur dès mon entrée au pré, je refais tous les gestes appris, qui me semblent aujourd’hui si naturels… Je lui mets le licol et, de ce pré vers le manège je vérifie une petite chose. Je le fais marcher légèrement derrière moi, et je m’arrête.

Bien sur la première fois il arrive bien près mais, néanmoins, ne me dépasse pas. Je le fais reculer, quelques (longues) secondes immobiles et nous repartons. Et de nouveaux, je marque l’arrêt… A la troisième fois, il est arrêté pile en même temps que moi et donc bien derrière. Je n’ai fais avec lui que les bases, respect personnel avec immobilité, (le plus dur ça !), capter l’attention et bouger les postérieurs, désensibilisations, déplacements antérieurs et postérieurs par sensation et les postérieurs seulement à distance.

J’ai fais un récapitulatif, de ce qui était à travailler pour le rendre plus léger et ce qui l’était déjà (le reculé au mousqueton est vraiment léger chez lui, reste à voir à distance). France a fait trois petits films ou on voit bien avec la cordelette et la corde ! En tout cas, c’est un cheval agréable et qui apprend vite !

Sinon la suite extra, c’est le cours de ce soir !  Je ne sais mais au fond de moi je sentais qu’il y avait de l’obstacle dans l’air… pourtant j’avais Canarian, mais … une fois ou j’étais absente, je l’avais et ils avaient sauté… Ce qui est bizarre c’est que j’avais envie de mise en selle ou dressage mais, en même temps, j’arrivais à me dire : « ben, si on saute, ce ne serait pas mal non plus… » Bonne détente, j’aime bien Canarian, il est confortable (idéal pour mise en selle)… et avec lui pas besoin de cravache ! Florent installe, tout en expliquant, le premier saut : croisillon et barre au sol derrière. Je me mets en route pensant qu’il avait fini… aie, aie ! Il n’était pas de bonne humeur ce soir ! Je lui ai dit : « mais si je t’ai écouté, tu parlais de la barre au sol là ! ». Il me répond sèchement : « ok, ben vas-y ! » Vu le ton, je refuse… « Assumes maintenant, vas y ! », de nouveau je refuse, et il ajoute : « surtout avec Canarian ! »

Là, il paraît que j’ai blêmi, Sylvie m’en a fait la remarque après le cours… Forcément, j’ai pris peur ! Pourquoi a-t-il dit ça ?? que fait ce cheval face à l’obstacle ? Du coup je laisse passer quelqu’un avant, mais j’y vais de suite après pour ne pas prendre le temps de faire monter ma crainte. On arrive au trot (et pour tous les sauts jusque la fin) sur le croisillon et en effet le cheval prend le galop dès la réception. Pas de soucis, impeccable avec Canarian ! Je remarque juste qu’il a tendance à couper le virage dans le mauvais sens… La barre au sol devient un vertical, qui montera au fur et à mesure. Et là, Florent sur un des passages (juste après qu’il ait monté la barre) me dit : ta rêne à droite. Canarian essaie d’éviter, le croisillon est très légèrement pris à gauche, mais on rétabli avant le vertical. Sur les sauts suivants je garde ma jambe gauche un peu plus ferme, et ma rêne de droite légèrement ouverte. Je dis à Sylvie que je suis contente car dès que je reprends les rênes en allant vers la piste, Canarian est aux « commandes » et on y va !

Elle m’a dit qu’elle était vraiment surprise de le voir comme ça ce soir aux sauts, car il n’est pas du style facile ! (dérobe facilement) D’ailleurs à la dernière hauteur, Florent fait sauter 3 chevaux, moi j’y vais et là : « j’ai dis untel et untel mais pas tous ! »  En rebaissant la barre au niveau d’avant ! Cette fois le ton était plus cool, c’était pour le cheval trop haut… Et ce n’est pas le cheval qu’il voulait faire travailler mais le cavalier ! Enfin, à part un saut, ou Canarian manquait de punch, je me suis retrouvée un peu assise en lui demandant à la fois d’accélérer et freiner (avec – encore !! – mes mains !), je n’ai eu que des compliments ! Mais en plus je me sentais bien ! Quand même j’avais les étriers un tout petit peu long, et au premier saut (haut) j’avais les rênes un peu longue aussi pour le gérer « parfaitement », après. Du même style que Friedland : surtout pas trop de main et bien le canaliser après le saut ! D’ailleurs j’ai également bien complimenté Rachel avec Friedland ! Comme elle dit : « une fois que tu as compris son fonctionnement c’est un plaisir ! »  

Enfin voilà, une journée intense et super ! Mais j’avoue que là, le dos……………..

Oui vraiment enfin !!

Ténébra est sorti de cet enfer !

Mais même là encore il a fallu passer par la gendarmerie !!

Marc (le papa de la jeune propriétaire), devait la récupérer avant le 31, il a du payer 4 mois de pension, alors que la jument n’était même pas à son nom !!! Et pire, il lui a augmenté la pension !!!

Il a eu les papiers fin de semaine dernière, il les a envoyer au nom de Marie de suite.

Dimanche, Marie nous appelle pour l’aider à dégager l’endroit où elle va être… en effet on a mit 2h pour nettoyer à fond sous l’arbre ! Vérifier aussi tout le terrain (ce n’est pas très grand…mais provisoire), les herbes…

Je repars et lui dis de m’appeler si besoin d’aide pour finir la clôture. Vers 14h30 son frère appelle pour dire qu’on ne pourra pas la récupérer aujourd’hui !

Mon sang ne fait qu’un tour ! Jusqu’ou nous cassera t’il les pieds !!!!

Je file chez Marc pour comprendre ! L’autre prétend ne pas être chez lui et que la jument ne sera « disponible » qu’à partir de 18h00. Seulement, 18h00, Marie sera partie donc pas question !

Marc a appelé la gendarmerie mais ils ne se déplacent pas pour ça. Connaissant la timidité de Marc, je les rappelle, je tombe sur une charmante dame, je lui explique clairement la situation, elle préfère appeler l’autre, et elle me rappelle.

20 mns plus tard (à peine), elle me rappelle en me disant qu’elle ne l’a pas eu, mais qu’elle a discuté avec ses gradés et, qu’en effet, si nous n’entrons pas dans la propriété, et que la jument a bien les papiers au nom de Marie, nous pouvons la récupérer.

Elle fait une main courante de façon à nous « protéger » de l’autre… qui a été jusqu’à menacer Marc !!

Quelle joie !!!

Puis en chemin je prends peur, et si elle était au paddock ?? Impossible alors de la récupérer !

Non, elles sont au pré du bas.

Quand nous arrivons vers les prés, comme par hasard les parents de N. (habitant près du pré), rerentre dans la maison.

Je dis à Marie, dans 10 minutes les choses vont bouger ! Ou il arrive, ou il trouve une solution.

Nous les caressons, donnons du pain, mais n’entrons pas…. Evidemment elles étaient dans le deuxième !!! Aucune ouverture sur l’extérieur….

Nous attendons en nous demandant ce qu’il va se passer…

Ça ne loupe pas ! N. arrive avec un licol à la main !! Il l’a appelé et lui a donné des consignes…

Alors là, quand même Marie et moi, on bouillait sur place… La jument l’a fait tourner en bourrique !!

Elle est venue vers nous et nous lui avons mis le licol !! Nous lui avons donné la longe pour que ce soit lui qui lui fasse traverser le pré !

Et enfin elle était là….dans un état….

Genga a terriblement maigri, on voit ses côtes… j’en ai encore mal au cœur de devoir la laisser là bas…

Je ne sais si un jour  C. ouvrira les yeux…

Mais comme on m’a souvent répété : tu ne pourras pas sauver tous les chevaux de la terre… là il y en aura au moins une !

Cette semaine, je ne vais que m’occuper d’elle, on retravaillera le sol, et on refera les balades, que la semaine prochaine.

Ce matin, elle m’a accueilli en hennissant, et elle me suivait un peu partout dans le terrain.

Ca y’est, hier et ce matin (20 mns et 30 mns), nous sommes allées marcher. Genga repousse ses cris déchirants quand elle nous voit partir. Mais je ne peux pas prendre les deux… Demain matin je sortirais peut être Genga, et dimanche je prendrais un des garçons et on les sortira toutes les deux ensembles.

C’est bien aussi de les re séparer un peu car, quand je vais reprendre le travail ça risque de ne pas être simple ! On a rencontré un chien, son propriétaire le rappelait mais rien n’à faire, il est venu dans les pieds de Ténébra. Je m’étais pourtant arrêtée de loin, pour lui laisser le temps de récupérer ses deux chiens… il n’a pu en attacher qu’un. Mais le petit est arrivé au départ en aboyant puis plus doucement, je n’avais qu’une peur c’est qu’il tente de lui mordre les pieds ! Ténébra, que j’avais mise « face au danger », l’a reniflé et du coup, le chien est reparti tranquille vers son maître, après avoir mit son museau sur le pied de Ténébra… Je crois qu’il a eu très peur… le maître… il a dit au moins 4 fois « merde », quand il voyait que son chien ne lui obéissait pas !

Sinon elle paraît bien contente de sortir comme ça ! Ce matin, la poule a du s’approcher trop près de Ténébra, elle s’est fait « virée » !

Les terrains, le matin, sont encore gelés mais seraient praticable… Si le temps se maintient, je ressortirais peut être Genga doucement. Demain aprèm, Patrick veut faire une balade… Pour moi les chevaux ne sont pas près… mais Redza doit avoir l’habitude quelque part, puisque depuis quelques temps déjà, le « travail » est complètement aléatoire… Comme il n’est pas question de monter Ténébra avant mars/avril et après un bon parage, j’ai répondu à Patrick que je verrais comment est Genga le matin.

ur pas mal de point, je n’ai pas la même manière de voir, et ça, même si les chevaux sont bien traités chez lui, je trouve qu’il manque des choses essentielles… l’abri, le terrain et de quoi les travailler tous les 3 régulièrement… Mais bon, je ne pense pas qu’ils soient malheureux et surtout aucun ne manque d’affection !

Célia m’a proposé de racheter Genga mais voilà… je ne peux pas financièrement prendre sa pension… 100 euros par mois en plus, c’est infaisable pour nous actuellement… Elle m’a promit qu’elle ne la vendrait à personne d’autre ! Alors, j’espère que dès fin avril elle aura son examen et sera embauchée pour que ses soucis de sous se passent… Et le problème c’est aussi qu’elle ne correspond pas « aux critères » pour un premier achat…Sauf que si j’avais les moyens, je ne me poserais pas la question ! Elle a 13 ans, elle est très long jointé (donc, grande « chance » de problème de tendon plus tard), et elle reste fragile d’un postérieur, pas question que mon fils la monte et encore moins fasse des concours avec… et, elle est petite… Avec elle, comme j’expliquais à Célia, c’est affectueux et c’est vrai qu’on a un lien très fort, que je serais très malheureuse de la voir partir mais là…. Je ne peux pas…

Encore une raison de tout faire pour parvenir à construire notre projet ! Il faut qu’on puisse trouver pour l’été 2009 !

Tyssia aussi d’ailleurs, du coup, le matin quand on lui change la litière, elle reste en haut ! Comme pour protéger son nouveau compagnon. Ils mangent dans la même gamelle, et il n’y a qu’en bas que Carameli ne la suit pas encore…

N’est-il pas mignon comme tout ?   Ce matin j’ai eu le droit à une grosse léchouille de Ténébra … sur l’œil ! Je vérifiais (en la caressant) son encolure puis son poitrail. Car ça fait deux fois qu’en passant ma main à un endroit de son encolure, elle a comme un sursaut ! Là, pas de réaction, puis elle pose son nez sur ma tête et d’un coup, j’ai senti sa langue sur mon œil ! Heureusement qu’elle ne venait pas juste d’avoir fini de manger !! Demain, s’il ne pleut pas, je vais la balader à pied…