Ce matin, comme chaque jeudi, je pars pour le haras pour monter… Aujourd’hui, mon chouchou Farouk, et après avoir longtemps galopé et vite, nous avons fait un peu d’obstacle. Juste Géraldine, Joëlle et moi, c’était bien cool !
En riant Christine nous dit que le jeudi matin on travaille le double pour rattraper du lundi. En effet, pour deux dames c’est la première année et en plus arrivées qu’en janvier et février…
Puis la grande joie : le petit carré pour nous faire plaisir et «sécher » les chevaux. Deux jeunes filles plus ou moins cachées derrière un bosquet ont bien fait peur à nos pauvres chevaux mais bon personne n’est tombé .
Nous rentrons, graissons leurs pieds … Joëlle va longer son cheval, je rejoins Christine. Mais voilà, je la trouve les yeux rouges, pas en forme du tout… Je lui demande si je peux l’accompagner pour longer Ketchup (le poney peureux ^^), ou si elle préfère rester seule. Elle me fait venir. J’attends puis elle finit par me demander si telle ville était bien de tel département. Je confirme et ajoute pourquoi ?
Elle m’explique, presqu’en pleurs, qu’elle doit aller chercher un cheval là-bas et qu’elle n’a vraiment pas envie, qu’elle n’aime pas conduire le 4*4 (qu’elle n’a prit qu’une ou deux fois) avec en plus le van.
Et moi je n’aime pas la voir comme ça Christine, ben voui, je l’aime bien moi ! Alors je lui ai proposé de l’accompagner, et je ne regrette vraiment pas !
D’abord je lui ai ramené le plan précis de l’endroit ou nous devions aller et nous avons bien parlé.
Nous n’avons fait qu’un demi tour (qu’en plus nous aurions pu éviter ^^) et un changement de direction par la police municipale à cause d’une petite manifestation des étudiants…
Nous sommes arrivées dans une « écurie », heuuu fallait vraiment le savoir ! le coin pas terrible et on cherche les chevaux ! Nous savions juste que celui que nous devions récupérer était dans un box démontable, et bai, comme Farouk.
Un tour à gauche, on longe un bâtiment et une carrière (pas top ^^), rien personne !
Christine va récupérer son manteau dans la voiture, je fais un tour vers la droite et là je découvre 4 box « démontables » et je vois 2 chevaux, un alezan et un bai. Christine décide de lui mettre le licol et de le faire monter dans le van. Le marchand était censé être là pour 15h00, il était 15h10. Premier essai, mais moi je n’avais jamais fais, je monte, il pose le premier pied, je passe de l’autre côté de la petite barrière. Erreur !
Il va poser le 2ème pied mais redescend et se cabre ! Forcément, je suis trop loin, la longe trop courte, je le lâche !
Le voilà qui se sauve ! On le suit avec Christine, il repart vers les box, on le perd de vu ! Panique autour il y a des champs et des bois…
Mais non, il est là, un peu plus loin, à brouter.
Doucement je m’avance, un bonbon à la main au cas… Mais en fait il se laisse reprendre sans soucis, je lui donne quand même le bonbon.
Il est un peu craintif, je me méfie pour mes pieds… Je le fais un peu brouter puis e propose à Christine de réessayer, entre temps elle appelle le monsieur ! Elle me répond que si je le sens pourquoi pas.
Des allemands montaient, un moment un tapent ses chaussures bruyamment, le cheval prend peur ! Je lance : « on ne tape pas s’il vous plait » Christine rit et me fait rooo ! Mais dit avec le sourire et le monsieur a vu la crainte du cheval, s’est excusé de suite.
Le van est à 2 places mais une est fermée (là notre petite erreur…), mais rien à faire, il se cabre ; mais bien sur, cette fois je ne le lâche pas.
On décide de le laisser brouter en attendant que le marchand arrive enfin. Il est très décontract lui ! « Ca fait longtemps que vous êtes là ? Ah oui… » Ca faisait une demi-heure quand même.
En ouvrant cette deuxième place dans le van, en effet il monte sans trop de soucis.
La suite demain ^^.